Critique : Wild Child :: FIN DU MONDE


Pop folk indé texane raffinée pour enfants folk indé raffinés.

Quand on écoute END OF THE WORLD, le cinquième album de Wild Child, on se demande d’où viennent ces chansons et si elles ont toujours été là. Le duo d’Austin/Texas s’efforce de donner à leurs compositions une sensation familière de bien-être, le contenu parle des relations et de leur fin. La chanteuse Kelsey Wilson et son coéquipier Alexander Beggins sont passés maîtres dans leur art : avec Wilson, l’écriture douce des chansons rencontre une excellente chanteuse dont la voix contient des traces de country, d’Americana, de Lana Del Rey et de Billie Eilish. Salutations à la radio universitaire américaine.

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Ce qui commence comme une chanson folk intime reçoit un orchestre avec des cordes, des instruments à vent et un piano au fur et à mesure de sa progression, plus un peu de guitare électrique et de synthé bouillonnant comme des extraits arbitraires d’effets, ne peut pas faire de mal. Au mieux, le duo sonne comme les frères et sœurs poppy de The Kills (“End Of The World”, “Dear John”), au pire comme la malheureuse paysanne Taylor Swift au début de sa carrière. Et toujours : de la pop indie folk américaine hautement raffinée pour des enfants de folk indé américain hautement raffinés. Mais alors que vous cherchez désespérément ce moment de non-conformité, c’est à ce moment-là que vous vous surprenez à chanter.

Auteur : Michael Prener



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