Critique : Tom Odell :: BLACK FRIDAY


Intime et pourtant symphonique : L’auteur-compositeur-interprète trouve le deuxième niveau dans les profondeurs.

Les choses peuvent tourner terriblement mal lorsque des chanteurs/compositeurs décident délibérément de donner l’impression que de nouvelles chansons sont « non produites ». Comme si le cliquetis, le cliquetis et le sifflement étaient capables de donner une profondeur aux morceaux. BLACK FRIDAY est l’album de Tom Odell dans cette catégorie.

Amazone

Le fait que cela fonctionne est dû à deux choses. Tout d’abord, ses chansons, qui ne sonnent jamais sensationnelles, mais toujours suffisamment bonnes pour ne pas sombrer dans l’insignifiance. La deuxième raison du cours de BLACK FRIDAY est liée à la décision d’Odell de donner un deuxième niveau aux chansons enregistrées avec parcimonie et désinvolture.

Vous trouverez ici du contenu de YouTube

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.

Le premier morceau «Answer Phone», par exemple, commence aussi intimement que la musique d’Eliott Smith, avant que des cordes au son discret et ludique n’entrent en jeu après une minute. Le petit orchestre façonne également de nombreuses autres chansons. Les musiciens ne se contentent pas de jouer le jeu, ils changent le timbre des chansons, ce qui, dans les meilleurs moments, rappelle les arrangements que Joe Boyd a écrits pour BRYTER LAYTER de Nick Drake en 1970.



ttn-fr-29