Critique : Thirty Seconds To Mars : : C’EST LA FIN DU MONDE MAIS C’EST UNE BELLE JOURNÉE


Le groupe des frères Leto, réduit à un duo, est dans une frénésie dance-pop électronique.

Peu après le tournant du millénaire, Jared Leto était le sauveur hollywoodien profond et artistiquement ambitieux qui savait convaincre et surprendre à la fois en tant qu’acteur et dans le double rôle de leader de son groupe Thirty Seconds To Mars. Sa carrière musicale, accompagnée de son frère aîné Shannon Leto à la batterie, a toujours été stylistiquement influencée par la vertu mime de la variabilité. C’est pourquoi il n’est pas surprenant qu’après des débuts épiques et expérimentaux sous l’égide de Bob Ezrin ou des ambitions de rock alternatif, le sixième album se présente sous la forme d’un disque dance-pop électronique avec des chansons compressées au format radio.

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Sur le plan conceptuel et commercial, la liste de contrôle des charts est soigneusement cochée ici, des réminiscences des Backstreet Boys aux airs Auto-Tune, en passant par les tambours à réverbération fermée ou les Millennial Whoops aux sons de Skrillex. Parfois kitsch comme The Killers en mode Bon Jovi (« Never Not Love You »), parfois flirtant avec les vertus de Coldplay (« Lost These Days ») ou encore le plus gros succès du single des Kings Of Leon avec « World On Fire », c’est bien plus que le titre. , mais c’est – certes – un peu exagéré. En même temps, il est aussi cohérent et parfaitement mis en scène que ce que l’on pourrait attendre d’un perfectionniste maniaque comme Jared Leto. Une musicalité méthodique, si vous préférez. Et la finale avec « Avalanche » est véritablement un délice anthémique.



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