Critique : The Clockworks :: « Stratégie de sortie » – Une épopée non polie


The Clockworks est un excellent exemple de la façon dont les jeunes groupes britanniques peuvent continuer à être découverts grâce aux singles et à se faire remarquer avant de se retrouver sur les panneaux d’affichage. Depuis environ trois ans maintenant, avec l’aide d’animateurs radio crédibles comme Steve Lamacq et Annie Mac, il bâtit une carrière qui culmine désormais avec son premier joueur de longue durée. Sur « Exit Strategy », les camarades d’école irlandais James McGregor, Sean Connelly, Damian Greaney et Tom Freeman jouent une musique formée au punk rock classique et à la Britpop qui contient toute la magie du début. Le chanteur McGregor a le cœur sur la main, le groupe pousse de chanson en chanson, la production évite tout vernis.

Cette musique est orageuse, mais aussi mélodique et a un côté épique

Dès le début de « Death And Entrys », un riff de piano suggère que quelque chose de grand est sur le point de se produire. McGregor se promène seul dans la ville et chante la solitude de la vie moderne dans Stream of Consciousness. La batterie arrive avec force, les guitares créent une tension qui ne se libère que dans trois chansons indie punk rock euphoriques qui suivent. Cette musique est orageuse, mais aussi mélodique et a un côté épique. Agréable d’entendre, par exemple, dans le final « Westway », une chanson des années cinquante avec des guitares punk.

Vous trouverez ici du contenu de YouTube

Afin d’interagir avec ou d’afficher du contenu des réseaux sociaux, nous avons besoin de votre consentement.

Les chansons de « Exit Strategy » suivent différents protagonistes qui doivent se frayer un chemin dans les difficultés d’une grande ville rongée par le capitalisme. C’est peut-être le groupe lui-même qui a quitté son domicile pour Londres en 2019 en raison de sa carrière. La capacité de McGregor à exagérer la tristesse du quotidien en un sentiment tangible sans déguisement et sans froide ironie est l’une des forces de cet album.

Le fait que The Clockworks serve les valeurs britanniques classiques de la Britpop et du rock d’une manière passionnante se voit notamment dans le personnel environnant. L’album a été produit par Bernard Butler (Suede) à Abbey Road, entre autres, et sera publié par la légende de l’industrie Alan McGee (Primal Scream, My Bloody Valentine, Oasis) sur son label Creation ressuscité, désormais appelé Creation23.



ttn-fr-30