Critique : Suki Waterhouse : : MÉMOIRE D’UN SPARKLEMUFFIN


Les années 60 ont inspiré la pop indie à la manière super anglaise.

L’araignée paon mâle, connue en anglais sous le nom de « Sparklemuffin », vit dangereusement. Elle incite d’abord la femelle à s’accoupler avec une danse provocante, mais elle est tellement empêtrée dans des mouvements complexes qu’elle représente une proie facile pour son partenaire sexuel. Mec sexy et source de nourriture à la fois. L’actrice, mannequin et chanteuse Suki Waterhouse a tellement aimé l’idée que chaque amour comporte des risques qu’elle a fait tourner son deuxième album autour de la douleur, de la séparation et des nouveaux départs. La Britannique, véritable star dans son pays d’origine, notamment grâce à la campagne Burberry pour laquelle elle a été mannequin et plus récemment grâce à son rôle dans la superbe série “Daisy & The Six”, décrit la vie en la célébrant avec un hymne.

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Cela rappelle fortement les Caméléons et leurs salles de réverbération, dans lesquelles drame et fête allaient de pair, ou les Beatles, par exemple dans « My Fun ». Inspiré par une version imaginée des années 60, Waterhouse collabore avec des super professionnels comme Jonathan Rado et Rick Nowels, qui ont en grande partie soudé cet album. Cela fonctionne, raconte de petites histoires personnelles comme dans « Legendary », mais offre peu de variété. Et toujours : respect ! Après tout, Waterhouse devient de plus en plus l’héroïne de sa propre histoire.

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