Tout reste différent sur le cinquième album des héros shoegaze.
La meilleure chose à propos de Slowdive est que musicalement, ils jouent dans une ligue à part et que le moindre changement sonore ressemble à une révolution. Ou, pour le dire autrement : les Britanniques sont si originaux qu’ils ne s’ennuieraient pas même s’ils n’avaient rien changé musicalement dans leurs précédents travaux (de 1989 à 1995 puis à nouveau à partir de 2014).
Toujours sur EVERYTHING IS ALIVE, le cinquième album du groupe autour de Rachel Goswell et Neil Halstead, les changements sont au niveau microscopique. Le son caractéristique d’un synthétiseur modulaire peut être entendu en arrière-plan de certaines chansons. Les vestiges de l’idée de Halstead de faire un album avec un minimum d’électronique, mais rejetés par le groupe de base.
Sinon, beaucoup de choses restent les mêmes chez Slowdive. Ce mélange irrésistible de guitares Shogeaze Hall, de dream pop et de slo-core que personne ne peut imiter. Et des chansons qui puisent leur force dans leur atmosphère et non dans une émotivité superficiellement affichée.