Critique : Shabazz Palaces :: ROBED IN RARENESS


Haze et Afrofuturisme : le hip hop alternatif de Shabazz Palaces se tourne à la fois vers le passé et le futur.

À quoi ressemblerait un monde dans lequel les connaissances et les technologies des communautés africaines diasporiques seraient dominantes ? Sun-Ra et Octavia Butler, Kool Keith et Michel Basquiat – ils rêvaient tous d’un monde alternatif, d’une histoire alternative, d’une esthétique alternative de la libération. Des artistes comme Moor Mother ou Janelle Monaé, ou encore : Shabazz Palaces, marchent aujourd’hui dans leurs traces.

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Ce qui ressemble à un collectif est désormais le projet solo d’Ishmael Butler. Fondé en 2009 et basé à Seattle, il combine les mondes sonores afrofuturistes et hip hop, désormais sur ce mini album de seulement sept chansons. Mais ils parviennent à plonger leurs auditeurs au plus profond de l’univers de Shabazz Palaces.

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Même si un invité du cosmos du rap alternatif peut être entendu sur presque chaque chanson, comme Lavarr the Starr ou Geechi Suede de New York, l’album dans son ensemble semble étonnamment cohérent et un retour au son signature de Shabazz, fermement ancré dans Palais du Jazz. Là où des éléments de trap ont été récemment expérimentés sur ILLUSIONS AGO, d’épais nuages ​​de brume soufflent une fois de plus sur des espaces sonores sombres fermement ancrés dans le jazz. Particulièrement sympa : « Woke Up In A Dream » avec son fils Lil Tracy.

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