Critique : Saloli :: CANYON


A quoi ressemble une journée dans la vie d’un ours ? Résonnant, varié et comme l’Electronica.

Saloli, prononcé « lentement », signifie « écureuil » en Cherokee. Mary Sutton de Portland, qui se cache derrière ce pseudonyme, raconte une journée dans la vie d’un ours dans les Smoky Mountains en musique sur CANYON. Au début, cela ressemble à une idée amusante, voire un peu idiote, mais les huit titres scéniquement intitulés vont de manière si compréhensible et – « Snake » ! – touchant simplement que de nombreux albums conceptuels doivent se cacher sous cette patte. Au début, une chute d’eau écorche la fourrure du protagoniste, les masses d’eau résonnant sur les parois rocheuses du canyon.

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Au plus tard après le quatrième morceau, « Yona », sur lequel la naïveté avec laquelle Sutton aborde son travail sonne enfin comme des temps meilleurs et Studio Ghibli, on s’y colle. Malgré la longueur parfois considérable des pistes, cela est dû au fait que les mélodies répétitives, légèrement modifiées, ont un amusement convaincant – créées et transportées atmosphériquement avec une densité maximale à l’aide d’un synthétiseur et d’une pédale de retard.

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