Critique : Pacific Breeze 3 : Japanese City Pop, AOR & Boogie, 1975-1987


L’économie en plein essor du Japon a battu l’Occident à son propre jeu dans les années 1980. La musique pop qui y était produite pouvait également rivaliser avec les standards de production de l’Occident. Le soi-disant City Pop, que la série « Pacific Breeze » tire des archives pour la troisième fois, montre une fois de plus à quel point les Japonais ont raffiné la pop, le disco, le funk et le jazz dans une musique convertible mélodieuse.

Les beats deviennent plus technoïdes

Mais les premières fissures deviennent aussi visibles : les beats deviennent plus technoïdes. Avec des groupes comme Pizzicato Five, l’ironie trouve son chemin dans le monde parfait de la consommation. En 1990, l’économie japonaise s’est effondrée. Et de jeunes artistes de Shibuya-kei comme Cornelius découvrent l’énergie créatrice du déni.

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