Critique : Mitski : : LA TERRE EST INHOSPITABLE ET NOUS AUSSI


Hors de la discothèque et dans les horizons de Nashville : Mitski explore le country.

Elle l’a annoncé dans un message vocal, son septième album – elle était à Nashville et enregistrait actuellement son nouvel album. Près d’un an et demi après LAUREL HELL, qui a finalement consolidé son statut de nouvelle pop star pour l’étrange présent. Entre surfaces de synthé tantôt sphériques tantôt chatoyantes de paillettes disco, la chanteuse américano-japonaise a exploré la zone grise entre toi et moi. Le résultat : un hit, un best-seller, et Mitski, qui voulait en fait quitter l’industrie musicale, était plus que jamais au milieu de tout cela, y compris la tournée de soutien de Harry Styles et les reprises de « Rolling Stone ».

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Alors maintenant THE LAND IS INHOSPITABLE AND SO AR WE, un titre d’album encore plus sombre, encore plus audacieux que son prédécesseur. Il n’y a plus aucune trace de disco, c’est plutôt Nashville qui a laissé sa marque sur l’album. Mitski joue avec des éléments folk et americana, nous emmenant dans le sud des États-Unis avec des moustiques, des lucioles et des trains de marchandises derrière la maison sur « Bufalo Replaced », ou dans un parc à roulottes avec des chiens de garde qui aboient quelque part sur « I’m Your Man ». le désert. Elle nous rassemble autour de son feu de camp pour raconter des histoires dans lesquelles le noir est toujours la couleur la plus brillante dans les moments les plus forts.

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L’ouverture de l’album « Bug Like An Angel », par exemple, une méditation sur la dépendance à l’alcool qui se contente d’une guitare et d’une chorale minimalistes et dont les paroles déchirantes (« En vieillissant, j’ai appris que je suis un buveur / Parfois, un verre me fait penser à famille ») brise les cœurs dès le début. À d’autres moments, elle chante contre un orchestre complet composé de piano, de chœurs, de cordes, d’orgues et d’instruments à vent. Elle cède alors aux clichés country sur « Heaven » et surtout « The Frost ». Cela rentrerait dans les charts nationaux s’il n’y avait pas la nuance de bizarrerie typique de Mitski qui se défend avec trop de complaisance.

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