Critique : Mick Harvey et Amanda Acevedo :: PHANTASMAGORIA IN BLUE


Le duo australo-mexicain se délecte du pathos des ballades.

Nancy et Lee, Isobel et Mark, Kylie et Nick : les comparaisons sont évidentes. Cependant, la différence d’âge entre le compagnon de longue date de Nick Cave, Mick Harvey, et l’artiste Amanda Acevedo est nettement plus grande – ce qui donne à certaines chansons de PHANTASMAGORIA IN BLUE un arrière-goût amusant.

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Après tout : Acevedo ne correspond pas au cliché de l’innocence blonde. Le Mexicain a l’air cool et séduisant. Harvey, quant à lui, murmure dans la profondeur du baryton ou languit d’une voix tremblante, tandis que le duo se consacre à des reprises sélectionnées de Tim Buckley à Sibylle Baier en passant par l’Espagnol Luis Aduardo Aute.

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Malheureusement, Harvey et Acevedo sortent difficilement du mode ballade ornée d’un orchestre. Surtout dans le numéro de Sinatra/Hazlewood « Indian Summer » et dans « The Blue Unicorn » du Cubain Silvio Rodríguez, le niveau de kitsch est très élevé. Et certains arrangements stylés et moments atmosphériques comme « Milk & Honey » de Jackson C. Frank ou « Phantasmagoria in 2 » de Buckley ne compensent pas le fait que cet album est plutôt une fantasmagorie en saindoux.



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