L’intérêt de Joe Jackson pour les reconstitutions historiques s’est manifesté dès 1981 avec l’album swing « Jumpin’ Jive ». Après une reprise de Duke Ellington, le Britannique rayonne désormais sur les scènes spectaculaires du Londres du XIXe siècle et capture la variété musicale du chanteur presque oublié Max Champion.
Plus un projet artistique qu’une revitalisation sérieuse
Le Music Hall est l’équivalent insulaire le plus rude du vaudeville, et les chansons de Jackson adaptent le cocktail de satire dure, de fanfaronnades de pub et de diatribes sombres avec un orchestre de douze musiciens sans avoir besoin de contorsions ou d’ironie postmodernes. Bien sûr, il s’agit plus d’un projet artistique que d’une revitalisation sérieuse. Mais c’est extrêmement divertissant.
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