Critique : LL Cool J :: LA FORCE


Vieillir avec grâce : le grand rappeur de la vieille école découvre la politique.

Cela fait quarante ans que James Todd Smith, 16 ans, a enregistré ses premières cassettes de rap avec ses grands-parents, ce qui lui a finalement valu un contrat d’enregistrement avec le nouveau label Def Jam, qui deviendra bientôt légendaire. Dans l’esprit de son nom de scène LL Cool J (Ladies Love Cool James), il avait besoin de beaucoup d’amour (« I Need Love »), mais il a trouvé un juste milieu entre le hard street rap et la douce musique playboy, ce qui l’a non seulement fait amis sur la scène rap underground de sa ville natale de New York, mais il remporte un immense succès commercial. Maintenant LL Cool J est de retour après une longue pause musicale.

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Et ce retour est certainement surprenant, car le père de quatre enfants a, en fonction de son âge, renoncé au kitsch amoureux des costumes des années 90 qui sont devenus sa marque de fabrique. L’ouverture « Spirit Of Cyrus » donne déjà un ton plus sérieux en mettant l’accent sur leurs propres expériences de racisme. Les onze années qui se sont écoulées depuis son dernier album AUTHENTIC ont évidemment politisé l’(ancienne) amoureuse des femmes avec le mouvement Black Lives Matter et la pandémie corona. La confiance en soi noire exprimée ici forme un contraste optimiste avec les autres grands du rap d’une époque révolue tels que Busta Rhymes, Nas, Eminem et Snoop Dog, qui ont tendance à se vautrer dans la nostalgie.

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