Critique : Les Chèvres de Montagne :: JENNY DE THEBES


Avec une folk pop opulente, John Darnielle raconte l’histoire d’une femme en fuite. Sur une Kawasaki jaune.

On dit que le deuxième album est le plus difficile. Mais qu’en est-il du 22 ? John Darnielle et l’œuvre de sa vie, les Mountain Goats, qui sont passés d’un groupe lo-fi à un vaste groupe, élargissent leur catalogue apparemment infini avec ce nouvel, 22e album toujours opulent. C’est difficile à croire, mais même aujourd’hui, le groupe parvient encore à ajouter quelque chose à son moyen d’expression.

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Darnielle cite Jim Steinman comme une influence et l’album comme un « opéra rock », ce qui est bien sûr absurde et peut-être ironique. Le chef du groupe, qui écrit des romans bizarres en plus de chansons douces, a intégré les douze morceaux dans une structure narrative afin de nous transmettre l’histoire tragique de Jenny en fuite : une narration qui figurait déjà sur l’album de 2002 ALL HAIL WEST. TEXAS a commencé avec la chanson « Jenny », même si Darnielle produisait toujours sur une platine cassette dans sa chambre.

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Aujourd’hui, il laisse le soin à Trina Shoemaker (Queens of the Stone Age, Sheryl Crow), qui a imaginé pour lui une folk-pop orchestrale avec des cuivres, des cordes et des chœurs de bien-être. Toujours d’actualité après 22 albums, il faut d’abord le faire.

Auteur : Michael Prenner



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