Critique : Kelly Lee Owens :: DREAMTATE


La productrice électronique galloise se fraye un chemin euphoriquement au premier rang de la piste de danse.

Aussi différents qu’ils puissent être, les trois albums précédents du producteur électronique gallois Kelly Lee Owens ont une chose en commun : la capacité d’Owens à créer des moments hypnotiques, presque méditatifs. Sur son dernier album LP.8 (2022), elle a placé cela dans un rêve fiévreux introspectif, mais c’est désormais terminé : avec DREAMSTATE, elle sonne la grosse cloche entre Londres et Détroit, sans négliger sa signature sonore hypnotique.

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Leurs invités sont de grands noms, dont Bicep, Tom Rowland (Chemical Brothers) et George Daniel (The 1975) ; sur INNER SONG (2020), John Cale, moins enclin au mainstream, est venu leur rendre visite. Là où l’ouverture de l’album « Dark Angel » emprunte un peu de mélancolie rave à Jamie xx, la chanson titre « Dreamstate » est suivie d’un ressac euphorique, menant à un Roland 303 acide grinçant.

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Le single « Love You Got » est également né de la découverte de son euphorie intérieure, dit Owens, et qui ne la croirait pas au vu de ce banger techno qui enflamme joyeusement la piste de danse et salue allègrement Kevin Saunderson ? Seules deux chansons n’invitent pas à la fête, dont l’album plus proche « Trust And Desire », qui termine amoureusement la fête avec une mélancolie des cordes. Entre Jon Hopkins, Caribou et Four Tet, Kelly Lee Owens crée un album dancefloor habité de sentiments intimes. Hypnotique et euphorique à la fois.

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