Critique : Gracie Abrams :: « Bon débarras »


On pourrait rendre les choses faciles et appeler Gracie Abrams un « Nepo Baby » typique. Ce terme à la mode est dérivé du mot anglais « nepotism », qui se traduit à l’ancienne par « népotisme ». Le père de l’auteur-compositeur de 23 ans est l’influent réalisateur et producteur JJ Abrams (« Lost », « Mission: Impossible III », diverses suites de « Star Wars »).

Sans compter, mais plutôt une méditation sur le sentiment de Beverly Hills

Une fille bien protégée avec une villa et une piscine, mais bien sûr elle ne peut rien contre ses origines. Pourtant, Abrams se sent obligé de se plonger dans l’arrière-plan hollywoodien dans The Blue, une auto-réflexion masquée dans laquelle une ligne se lit comme suit : « Vous parlez de votre père …. » La chanson n’aborde pas explicitement les problèmes auxquels les enfants de parents riches doivent généralement faire face. Mais le grattage magnifiquement mélancolique, à la fois finement produit et délicat de la guitare, n’est pas un règlement de compte, mais plutôt une méditation sur le sentiment de Beverly Hills.

Même avant son premier album, Abrams figurait sur les listes « hot » ou « to watch » pour la nouvelle année musicale. À ce moment-là, elle avait déjà eu des concerts internationaux. Des adjectifs tels que « sensible », « poétique » ou « paroles audacieuses » ont été utilisés autour de leurs émissions allemandes « très délocalisées » en mai dernier. Billboard fait l’éloge de la douce Matrix du producteur Aaron Dessner, « qui brûle tendrement sous elle tout en faisant preuve d’une retenue magnétique ».

Douze chansons de l’école tranquille

Le single « Where Do We Go Now » est une romance tellement imparfaite, livrée avec une extrême prudence. Puis dans le refrain, elle lance – oopsie ! – levez vos mains. On peut réserver cela sous la rubrique « être capable de montrer des sentiments ». Il y a douze chansons de l’école tranquille, qui sont taillées pour un succès mondial simplement à cause de la vitalité du producteur (Taylor Swift !). Fait pur de fleurs, bien sûr. Même un morceau comme « I Should Hate You » reste dans la zone des robes à fleurs. Une nouvelle douceur toute mignonne à l’avenir radieux.

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