Depuis “Singles” de 2014, les albums de Future Islands ne diffèrent que par les nuances – les ingrédients de base restent toujours les mêmes : une batterie simple, des basses à mémoire de Joy Division, des mélodies de synthé claires comme une cloche et la voix exaltée de Sam Herring. Sur le nouvel album, il traite une séparation dans ses paroles. La nouvelle vague rétro comme thérapie du chagrin, pour ainsi dire. En conséquence, « People… » brille dans les moments les plus sombres.
Il y a aussi quelque chose de réconfortant dans la cohérence
Avec « The Thief », le groupe de Baltimore s’aventure même brièvement en territoire inconnu : un salut jusqu’aux genoux devant Depeche Mode. Une exception. Dans « King Of Sweden », le quatuor emprunte sans vergogne à son plus grand succès, « Seasons ». Mais il y a aussi quelque chose de réconfortant dans la cohérence.