Critique : Fortuna Ehrenfeld :: « Glitter Pig »


Martin Bechler est si productif que même ses propres informations ont perdu la trace : « Glitzerschwein » est son « (selon la façon dont on compte) son cinquième ou huitième album en sept ans », peut-on lire. Fortuna Ehrenfeld est désormais devenu un groupe, mais bien sûr, l’auteur-compositeur et le chanteur sont toujours au centre de l’attention. Et encore une fois, c’est mieux quand le volume n’est pas trop fort. Sur « Glitzerschwein », les chansons grondantes des mesures maintiennent l’équilibre avec les ballades au piano plus tendres – et à la fin, tout ne fait qu’un parce que la voix de Bechler lie les extrêmes ensemble. Parfois, le grattement prononcé peut être gênant s’il devient trop tapageur, mais la plupart du temps, cet enrouement caractéristique vous procure un bon sentiment de familiarité et crée une proximité immédiate.

Débarrassez-vous des effets bon marché et concentrez-vous pleinement sur les mélodies

Avec un peu de chance, quand Faber sera grand, il ressemblera à Martin Bechler. Même si cela peut aussi être enfantin et idiot. Avec des morceaux plaisants comme « Kick mich am ass, amore mio ! » au punch disco intrusif, Luzie devient folle, qu’on le veuille ou non. Il a aussi un penchant pour les gros mots. Cependant, pour Bechler, cela ne ressemble pas à une provocation artificielle, mais plutôt à un dommage collatéral inévitable de la vie. Dans « Queen Of Fucking Everything », il est écrit : « Multipliez par zéro, tout contre zéro/ Fatigué de l’escalade et marre de la guerre. » Qui ne le sait pas.

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Il y a de petits intermèdes de créations orales, avec « Aufm Park & ​​​​​​Ride von Golgatha » un doux duo avec Elin Bell, ça ne devient pas ennuyeux. Un certain nombre de chansons indiquent déjà la direction dans le titre – définitivement vers l’avant, mais pas d’arrêt : « Nous propageons l’excès », « Nous devons faire du maraca », « Nous devons bouger ». L’Orchestre Philharmonique de Cologne était déjà complet, alors sera-t-il bientôt à la Waldbühne ou au stade ? Si Danger Dan peut le faire, pourquoi pas ! Débarrassez-vous des effets bon marché, concentrez-vous pleinement sur les mélodies et devenez ensuite le roi de tout.

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