Critique : Django Django :: OFF PLANET


Départ sauvage de la planète rock en direction de l’électro-alt-pop.

À une époque où la durée d’attention est plus courte et les rendements décroissants du streaming, les groupes doivent trouver de nouvelles façons de garder leur public engagé. Les Britanniques de Django Django font ce que Beach House a fait l’an dernier sur leur cinquième album : quatre EP en autant de mois. C’est ainsi que vous maintenez l’intérêt à un niveau constamment élevé – du moins c’est l’hypothèse. Mais il y a une autre raison pour laquelle cette stratégie a du sens dans le cas d’OFF PLANET : l’album est plus une compilation ou un DJ set qu’un travail rigoureux.

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Essentiellement écrite et produite par le batteur David Maclean, aux côtés de beats majoritairement électroniques entre breakbeat, house décontractée et hip-hop des années 90, les invités sont innombrables et très différents : Self Esteem prête sa magie pop, folk psychédélique, à l’ultra-accrocheur « Complete Me « . -Le groupe Stealing Sheep emmène « Dead Machine » dans son monde onirique avec des harmonies glaçantes et le rappeur japonais Yuuko donne au percussif « Don’t Touch That Dial » beaucoup d’énergie chaotique. Que Django Django soit (ou ait été ?) un groupe de rock indépendant ne peut être deviné qu’à partir d’une ou deux chansons. Mais il y en a assez quand même.

Auteur : Elias Pietsch

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