Critique : Dengue :: TING MONG


Une musique qui chasse les mauvais esprits : Les Californiens et leur pop psych-folk.

Il y a au moins un point commun entre la musique californienne et cambodgienne : le rock des années 1970 des deux régions est légendaire, mais au Cambodge la scène n’a duré que jusqu’au milieu de la décennie, lorsque les Khmers rouges ont établi leur règne de terreur. Relier musicalement la Californie et le Cambodge, c’est l’objectif du groupe Dengue Fever de Los Angeles depuis de nombreuses années. Chhom Nimol, la chanteuse du groupe, est elle-même originaire de ce pays d’Asie du Sud-Est.

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Sur TING MONG, premier album en huit ans, cette fusion fonctionne à merveille, la légèreté de la West Coast (« Great On Paper ») alterne avec le folklore funky (« Silver Fish ») et la mélancolie desperado (« Late Checkout At The Cedarwood Inn »). TING MONG est un album richement orchestré, des flûtes et autres instruments à vent, des glockenspiels et de nombreux instruments à percussion sont inclus, et la voix pénétrante de Chhom Nimol domine tout. Dans la tradition cambodgienne, le titre de l’album fait référence à une figure ressemblant à un épouvantail qui chasserait les mauvais esprits. Cet album a le potentiel de faire cela.

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