Critique : David Bowie : : ATTENDRE DANS LE CIEL (AVANT QUE STARMAN VENUE SUR TERRE) / DIAMON DOGS – ÉDITION 50E ANNIVERSAIRE / ROCK’N’ROLL STAR !


Trois – à proprement parler : nouveaux – « nouveaux » enregistrements marquent le début et la fin de l’extraterrestre art-rock rédempteur de David Bowie, Ziggy Stardust.

La contribution de Bowie au Record Store Day de cette année a été annoncée juste à temps pour le 77e anniversaire du génie de la pop, décédé en 2016 : WAITING IN THE SKY (BEFORE THE STARMAN CAME TO EARTH) (5 étoiles) contient la tracklist préliminaire de THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARS de 1972. Cette première version est issue des bandes d’un quart de pouce enregistrées aux Trident Studios de Londres le 15 décembre 1971. Il y a quatre chansons ici qui n’ont pas figuré sur le disque final : une reprise de « Round And Round » de Chuck Berry, une des « Amsterdam » de Jacques Brel, ainsi que « Holy Holy » et « Velvet Goldmine ».

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Les numéros enregistrés ont été répartis au fil des années sur des singles et ont fait place aux trois sorties « Rock’n’Roll Suicide », « Suffragette City » et « Starman », à partir desquelles le refrain a été distillé le nom de l’album. L’interprétation « Top Of The Pops » de ce chant, qui suit sans vergogne le succès de « Hot Love » de T.Rex, a fait de Bowie un phénomène de masse, c’est pourquoi la question ne se pose pas de savoir quelle version de l’album est préférable. Mais parmi le flot de sorties posthumes de Bowie, ce produit se démarque comme l’un des plus cohérents.

D’un côté, on se sent un peu voyeuriste, mais de l’autre, on ne peut nier le grand intérêt historique de ces enregistrements.

Si vous n’êtes pas présent au RSD le 20 avril ou si vous ne partagez pas les attentes de prix exorbitantes de divers vendeurs Discogs, ne désespérez pas : les chansons se trouvent également sur le coffret ROCK’N’ROLL. STAR, qui sortira en juin ! (5,5 étoiles) Sur cinq CD plus Blu-ray nous accompagnons Bowie de février 1971 à travers les sessions pour ZIGGY STARDUST jusqu’aux présentations en direct de ces pièces monumentales. Les 29 chansons inédites incluent la démo grondante de chambre d’hôtel « So Long 60s », la démo « Soul Love », une reprise accélérée de « I Can’t Explain » de The Who par rapport à la version ultérieure de PIN UPS, et une chanson de John. La session Peel du 11 janvier 1971 est accompagnée de nombreux extraits ainsi que d’enregistrements de concerts de Boston, d’émissions de radio et de télévision.

D’un côté, il semble un peu voyeuriste de regarder derrière la mascarade d’une des figures artistiques marquantes du XXe siècle, mais d’un autre côté, on ne peut nier le grand intérêt historique de ces photographies. Ici, un solo ultérieur est d’abord simplement fredonné, là, le riff de « Ziggy Stardust » n’a pas encore émergé de son accompagnement d’accords, et dans de nombreux autres endroits, Bowie chante des paroles complètement différentes.

Bowie a décidé de concevoir sa propre apocalypse urbaine

Bien qu’il ait retiré son glorieux alter ego le 3 juillet 1972, à l’issue de la tournée « Ziggy Stardust », il nous est revenu dix mois plus tard sur la couverture de DIAMOND DOGS, sous la forme d’une chimère homme-chien. Le motif du titre du huitième album de Bowie – qui est réédité en deux exemplaires vinyle pour le 50e anniversaire : en tant que master à demi-vitesse et en tant que disque d’images LP à partir de la même bande – symbolise la nature décousue du disque. Au début, il envisageait de mettre fin à l’ère Ziggy avec une comédie musicale ; Au moins « Rebel Rebel » et « Rock’n’Roll With Me » sont nés de ces considérations. Ensuite, la veuve de George Orwell a déjoué les projets de production théâtrale du roman dystopique « 1984 ». Au moins les morceaux « 1984 » et « Big Brother » sont restés.

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Bowie décide alors de créer sa propre apocalypse urbaine, inspirée par l’écrivain underground William S. Burroughs, qu’il avait interviewé pour Rolling Stone en novembre 1973. Vous pouvez particulièrement entendre cette influence dans le monologue « Future Legend », qui est basé sur le style du roman « Naked Lunch » de Burroughs. Les conséquences de la session avec le projet éphémère The Astronettes (avec la chanteuse de Cherry Ava Jason Guess et l’ami d’école de Bowie Geoff Mac-Cormack) se font également sentir, alors que Bowie s’essaye pour la première fois à la soul, ce qui façonnera le successeur JEUNES AMÉRICAINS.

DIAMOND DOGS est une œuvre de transition, du glam rock, auquel Bowie offre un magnifique cadeau d’adieu avec l’hymne Genderbender « Rebel Rebel », au funk et à la « plastic soul », comme il l’appelait. Il est également considéré comme un pont vers le punk : les gangs de la ville en maraude étaient considérés comme le prototype des Sex Pistols, et après que Bowie ait mis fin à sa collaboration avec son groupe d’accompagnement autour de Mick Ronson, ce fut à son tour de jouer de la guitare solo, ce qui entraîna un son dur. les performances . DIAMOND DOGS (5 étoiles) – en tant qu’album – ne va pas ensemble. Pris comme un recueil de chansons, c’est un sans faute.

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Vous pouvez découvrir quels albums sortiront en juin 2024 via notre liste de sorties mensuelles.



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