Un hypermix shoegaze-goth fou qui semble parfois assez aléatoire.
En termes de contenu, de style et de sexualité, Cumgirl8 ne veut pas être cataloguée. Le premier album du girl group new-yorkais, THE 8TH CUMMING, est tout aussi chargé sexuellement, confus et provocateur que le nom du groupe l’indique. Le « groupe de filles » en tant que catégorie est déjà trop prescriptif pour un groupe qui se considère comme une « entité amibe extraterrestre sexuellement positive ».
Un mélange sauvage, parfois apparemment aléatoire, de sons industriels grêles, de voix gothiques stridentes, de shoegaze, de guitares grunge et d’hyperpop, est recouvert de noir avec des paroles sombres, poétiques et explicites. « Uti » parle de la signification métaphysique d’une infection de la vessie, « iBerry » parle des profondeurs de la psyché et des délires : « Tout sent la lavande et le romarin / Chèvrefeuille et mûres / Alors pourquoi je n’arrête pas de pleurer ?
Et moins de deux titres plus tard, le récit reprend une tournure positive. Le rock gothique est l’inspiration, presque tous les morceaux sont analogiques et enregistrés en direct, ce que vous pouvez certainement entendre et correspond au désordre démonstratif et au manque de finition. Chaotique est peut-être un euphémisme, mais c’était évidemment le but.
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