Critique : Corinne Bailey Rae :: BLACK RAINBOWS


L’âme expérimentale comme outil d’exploration artistique. La Britannique explore elle-même et son approche de ses propres origines.

Corinne Bailey Rae, née à Leeds en 1979, a souvent été associée au jazz pop. En 2006, son premier album atteint la première place des charts britanniques ; Après cela, les choses se sont malheureusement dégradées en termes de succès. Sa contribution à la bande originale du film « Cinquante nuances de Grey » (2017) l’a aidée à se faire à nouveau remarquer, mais ce bref éclair de succès s’est transformé en piège artistique car elle a ensuite eu du mal à affiner son propre profil. Bailey Rae se bat avec ses talents et sa beauté. En tant que parolière et chanteuse exceptionnelle, elle veut être plus qu’une simple figure marginale commercialisable dans le cosmos néo-soul. Leur nouvel album va enfin au-delà de la simple célébration des compétences vocales et laisse s’effondrer les structures incrustées.

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Pour BLACK RAINBOW, elle s’est inspirée des objets et des événements de la Stony Island Arts Bank, un musée de la culture afro-américaine situé dans le quartier le plus délabré de Chicago, fondé par l’artiste Theaster Gates. Inspirées par des années d’échange avec lui et ses visions, dix pièces ont été créées, chacune étant une petite œuvre d’art expérimentale. L’ouverture « A Spell, A Prayer » impressionne déjà par son opulence. Tantôt rythmiquement agressif (« Black Rainbows »), tantôt élégiaque et douce (« Peach Velvet Sky »), Rae explore de manière impressionnante ses possibilités d’expression et devient une guide musicale de musée. Ce n’est pas digne des charts, mais chaque morceau brille et surprend.

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