Critique : Casper : SEULEMENT DE L’AMOUR, TOUJOURS


Le rappeur revient sur son sixième album studio – et en même temps vers l’avant.

Casper combine l’ambiance mélancolique familière de l’optimisme avec de nouvelles facettes musicales. Le minimalisme des rythmes n’est peut-être pas sans rappeler HINTERLAND, sorti en 2013. Mais c’est trompeur : d’autres producteurs étaient à l’œuvre cette fois-ci, dont BN et Nilly. Il semble important au Berlinois de regarder dans le rétroviseur : « Nous sommes donc des enfants de l’arrière-pays », dit-il au « mauvais moment, mauvais endroit ». En même temps, comme son prédécesseur, TOUT ÉTAIT BEAU ET RIEN DE MAL, Casper révèle des sentiments et des pensées intimes.

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L’album du natif de Bielefeld commence par une intro douce et mélodique : pas de chant, pas de rap, juste un flow folk, accompagné d’un délicat pincement de guitare. Avec « real from bottom/zoé freestyle », cette ambiance se poursuit d’abord et est complétée par de subtils inserts de piano jusqu’à ce que ce qui définit généralement le hip-hop reprenne le dessus avec une basse dominante et des charleys tic-tac.

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ONLY LOVE, ALWAYS parle de vieilles histoires d’amour, de pensées lancinantes et d’obstacles d’une époque révolue, ce qui donne à l’album la mélancolie familière typique de Casper. Cela devient un peu plus pop ici et là, mais ce n’est pas la pop qui caractérise le nouveau travail de Casper, mais plutôt un flux réfléchi. L’album se termine donc comme il l’a commencé : avec des mélodies calmes, douces, presque tristes, et le rap peut parfois passer au second plan.

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