Critique : Blues Pills :: ANNIVERSAIRE


Le quatrième album de la sensation rock vintage s’appuie davantage sur la pop et la soul des années 60.

Lorsque les Blues Pills ont sorti leur premier album éponyme il y a dix ans, le groupe multinational basé en Suède était la sensation rétro-rock du moment. Pas étonnant, car avec la voix forte et la présence scénique de la chanteuse Elin Larsson et du guitariste prodige d’origine française Dorian Sorriaux, il semblait que les réincarnations de Janis Joplin et Jimi Hendrix se présentaient au public contemporain du Rockpalast dans un groupe. Mais ensuite, les symptômes du burn-out, la séparation d’avec Sorriaux et la pandémie ont freiné la dynamique.

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Quatre ans après le troisième album, qui n’a reçu qu’une attention modérée, HOLY MOLY ! La nouvelle naissance suit maintenant avec BIRTHDAY. Même littéralement, car Larsson a découvert sa grossesse lors de l’enregistrement de l’album. Musicalement, le groupe continue de s’émanciper du hard rock, laissant derrière lui les nuances occultes et s’adonnant avec exubérance à la soul et à un peu de blues, non sans donner à ces sources d’inspiration originales une touche pop-savvy, Adele-in-rock.

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Des chansons comme le rythme effréné « Bad Choices » avec son subtil jive de Jamiroquai, le « Back On That Horse Again » qui provoque la chair de poule gospel ou encore le titre qui se présente comme une bande originale pour un redémarrage du film de Bond sont convaincants. « Somebody Better » que propose définitivement des franchises.

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