Critique : Blonde Rousse : ASSISEZ-VOUS POUR LE DÎNER


Le premier album du trio dream pop depuis neuf ans est un peu rêveur.

Tout commence de manière plutôt prometteuse : l’ouverture « Snowman » vous entraîne dans l’album avec un groove hypnotique à deux accords, avant que la chanteuse Kazu Makino n’élève la voix pour la première fois sur « Kiss Her Kiss Her » et que la chanson se situe quelque part entre le rêve et le rêve. Les harmonies disco et baroques s’élèvent au paradis de la pop. Blonde Redhead est également à son meilleur lorsque sa voix est au premier plan : le souffle légèrement nasillard, derrière lequel se cache une certaine agressivité, met de la tension dans les chansons rêveuses.

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Une rêverie excessive au bord de l’endormissement est aussi la raison pour laquelle l’album ne peut pas confirmer la bonne première impression. Pour chaque moment fort comme le très animé « Sit Down For Dinner Pt. II », il y a un jingle sans inspiration comme « I Thought You Should Know », qui est noyé dans la réverbération. Le milieu de l’album en particulier s’affaisse un peu et invite à la dérive en douceur. Le fait que le trio se réveille ensuite brièvement de son sommeil volontaire pour livrer une chanson pop intense avec un refrain monstre sur « Before », porté par des guitares acoustiques d’un autre monde, ne compense que quelque peu.

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