Ce qui est vraiment agréable quand il s’agit de très jeunes musiciens, c’est qu’à première vue leur jeu est désinvolte et désinvolte. Le soi-disant sans effort est bien sûr le résultat d’une réflexion et d’un travail approfondis, mais ne stresse pas le consommateur, mais le soutient. La chanteuse irlandaise Biig Piig, de son vrai nom Jessica Smyth, est un bon exemple de cette virtuosité dans le traitement des influences et des courants.
Leur musique, qui se présente comme trippante, hip-hop et néo-soul, inspire par son audibilité détendue dans toutes les situations, mais aussi par des moments déclencheurs intégrés qui rendent le tout extrêmement intéressant. Parfois, vous vous sentez rappelé Mariah Carey dans ses meilleurs moments, les plus détachés, parfois des chanteurs français ou espagnols des années 70. La jeune femme de 24 ans dit qu’elle a choisi son nom de scène, Biig Piig, car cela ne la met pas sous pression et lui donne la liberté de choisir entre être totalement farfelue et « mignonne ».
Musicalement, cette attitude transparaît sur la première mixtape BUBBLEGUM, car ici elle oppose le flottement du chant à des rythmes parfois durs, à la jungle, ou se perd dans la pop des années 80 et 90 sans paraître ringard. C’était déjà un succès, en 2017 son premier single a été diffusé sept millions de fois sur Spotify. Cela devrait maintenant être construit sur.
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