Une douce techno indie qui célèbre calmement la vie.
60 est le nouveau 20. C’est ainsi qu’on pourrait aussi appeler le nouvel album d’Andreas Dorau, car il arrête le temps, enveloppe des paroles et des sons réconfortants et éternellement valables avec une couverture d’humour et un désir de liberté. Il sera publié exactement le jour du 60e anniversaire de Dorau ; selon ses propres déclarations, il a délibérément choisi cette date afin d’éviter cette journée spéciale de travail et de distraction.
Ses débuts en tant que porte-parole de la NDW ont désormais disparu dans les brumes du passé, car le travail de Dorau au cours des 30 dernières années a heureusement écrasé les tentatives des premières années. Avec un esprit de recherche ininterrompu, il a toujours surfé avec confiance sur les différentes vagues de la mode musicale, tout en restant toujours un conteur qui utilisait des moyens minimalistes pour apporter de la clarté à ses préoccupations lyriques.
Une phrase, une citation sonore suffit toujours à rendre visibles les mondes et les abîmes
Les 13 titres d’IM GEBÜSCH sont un peu boyish de Pet Shop, ils montrent où les années 90 ont le plus gagné. L’aide est venue du producteur, musicien et compositeur Zwanie Johnson, qui a réalisé de grandes choses en tant qu’artiste solo dans le passé. Les 13 pièces, comme le grand « It’s just music », ont été créées en partie en coopération avec des amis artistes (Brezel Göring, Wolfgang Müller, Carsten Friedrichs et d’autres).
Une phrase, une citation sonore suffit toujours à rendre visibles des mondes et des abîmes. On cherche en vain une méchanceté évidente, et pourtant la chanson Rumpelstiltskin de Dorau en particulier évoque chez l’auditeur une colère stable face aux circonstances et aux injustices. Doux d’âge, certes, mais dansant avec une bière fraîche à la main.