Critique : Alfie Templeman :: RADIOSOUL


Un randonneur entre des mondes de rythme atteint la cabane sommitale de l’auteur-compositeur disco funk.

Vous attendez toujours de vivre ce moment où vous savez : frappez ! Le très jeune Britannique Alfie Templeman crée en masse de tels moments sur son deuxième album. Il joue de la danse, du funk et des chansons classiques au clavier avec la légèreté d’une plume. C’est un bonheur de pouvoir enfin lâcher prise à l’écoute d’un disque, de ne pas ressentir ce besoin désespéré d’innovation et d’encombrement et pourtant d’être pleinement satisfait de la musique.

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Templeman, né dans le Bedfordshire en 2003, danse sur ses morceaux pour ensuite atterrir sur le prochain banger. Sa voix fluctue, il imagine constamment des cabrioles et des bizarreries qu’il intègre facilement. Sur « Eyes Wide Shut », il exploite sa tessiture vocale (qui est considérable) et utilise son chant de manière presque instrumentale. Dans le merveilleux « Vultures », il laisse les synthés bouillonner et les congos taper pour que ça sautille, puis arrive enfin vraiment au pays des merveilles du disco en laissant le vrai Nile Rodgers à la guitare dans « Just A Dance ».

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Il y a des références (Daft Punk, Scissor Sisters, Talking Heads), mais bien sûr Templeman, vu son âge, regarde avec distance leurs grandes heures. RADIOSOUL est une fête record sans échecs. Sur le balcon, sortez les boissons et déplacez-vous entre les pots de fleurs. Montez le volume !

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