Elle s’est précipitée pour acheter des produits de première nécessité tels que des pâtes, du sucre, de la farine, de l’huile et du riz en raison des effets de la guerre en Ukraine et de la grève annoncée des transporteurs. Des supermarchés pris d’assaut dans diverses régions d’Italie ont été signalés, tandis que les producteurs appellent à éviter les déchets inutiles au risque de spéculation.

Les files d’attente apparaissent du nord au sud

Pour faire face à la situation, les supermarchés ont été contraints de rationner les ventes de certains produits notamment. « Face à la grave situation internationale, pour assurer la continuité de l’approvisionnement, l’achat d’un maximum de deux pièces par reçu est envisagé », lit-on dans un magasin discount de la zone métropolitaine de Pescara, sur les étagères désormais vides d’huile de graines et farine. « Huile de tournesol, achat maximum de deux bouteilles », dans un autre supermarché de Pescara. La situation est similaire dans de nombreuses activités commerciales de la Région. Nombreuses, selon les opérateurs, des familles qui, craignant une hausse brutale des prix, ces jours-ci, pour s’approvisionner en produits, ont rempli leurs charrettes de produits, comme la farine et l’huile de graines.

Dans la province d’Imperia, la ruée vers les supermarchés et les stations-service a commencé. Le diesel cher, ainsi que le blocage probable des transports, ont incité des centaines d’impérieux à se mettre en sécurité avec des stocks de pain, de pâtes, d’huile, de sucre et de farine, de conserves et d’autres denrées alimentaires à long terme. Longues files d’attente aussi des stations-service, par crainte de grèves et de nouvelles augmentations des prix du diesel. Même les habitants de Bolzano ont profité du samedi pour s’approvisionner en produits alimentaires et d’hygiène. Dans un hypermarché de la zone industrielle, comme dans de nombreuses autres épiceries, les rayons ont été littéralement vidés. Les clients se sont principalement approvisionnés en pâtes, riz, farine, purées, huile et – comme cela s’était déjà produit lors du premier confinement – en papier toilette.

La Coldiretti lance une alerte déchets

Les assauts sur les supermarchés avec l’accumulation des stocks ne risquent de provoquer des gaspillages inutiles de produits alimentaires qu’après les réassurances des principales chaînes de distribution. C’est ce que dit la Coldiretti en commentant les cas de thésaurisation de produits alimentaires qui se sont produits dans certaines villes. La psychose des achats – souligne Coldiretti – est dangereuse pour soi et pour les autres dans un pays comme l’Italie où en moyenne près de 31 kilos de produits alimentaires finissent à la poubelle par an, par personne pour une valeur totale de près de 7,4 milliards d’euros, selon à l’analyse de Coldiretti sur les données de Waste Watcher International. Le risque – poursuit Coldiretti – est aussi celui d’alimenter les spéculations sur l’alimentation avec des hausses de prix qui risquent de payer surtout les 5,6 millions d’Italiens qui se retrouvent dans des conditions de pauvreté absolue et qui ont aussi des difficultés à faire leurs courses. Le conseil de Coldiretti est de planifier et de diversifier les achats en privilégiant les produits frais et de saison Made in Italy dont l’offre est destinée à augmenter avec l’arrivée du printemps, pour soutenir l’économie et le travail en Italie.

Le Garant arrête la grève de Tir

En attendant, arrêtez la grève des camionneurs prévue lundi. Pour arrêter les géants du transport routier, c’était la Commission de garantie de la grève pour « absence de préavis ». Dans une communication adressée à Trasportiunito-Fiap et aux ministères des Infrastructures et de l’Intérieur, le commissaire délégué de la Commission, Alessandro Bellavista, a pointé le « non-respect du délai de préavis de 25 jours » et rappelé « l’obligation de prédéterminer la durée de l’abstention ». Les entreprises du secteur avaient annoncé la suspension nationale de leurs services « pour cause de force majeure », c’est-à-dire en raison de l’explosion du coût du carburant : les prix de l’essence et du gazole sont tous deux proches de 2,3 euros le litre en service et de 2,2 en mode libre-service.



ttn-fr-11