Crise de Rome, Juric reste pour l’instant. Mais la confiance des Friedkins est temporaire


Le directeur sportif Ghisolfi a parlé à l’équipe, pendant que les propriétaires regardent autour d’eux : approches timides avec Sousa et Mancini. Et le calendrier ne laisse aucun répit…

Journaliste

5 novembre – 8h51 -MILAN

Continuez ainsi, au moins jusqu’à dimanche prochain. Aussi parce que les délais techniques sont vraiment réduits au strict minimum, avec la Roma qui sera à Bruxelles de demain à vendredi pour le match de Ligue Europa contre l’Union Saint-Gilloise puis dimanche à 15 heures elle accueillera Bologne à l’Olimpico, en dernier match avant la pause pour les engagements de l’équipe nationale. Eh bien, cela pourrait être le moment où Dan et Ryan Friedkin réfléchiront en profondeur sur les conseils techniques de la Roma, décidant de continuer avec Ivan Juric ou de changer de direction. Ou, peut-être, le moment où ils décident de changer, avec la réflexion qui a peut-être déjà été faite.

à Trigoria

Hier, la journée à Trigoria s’est déroulée normalement, même si de manière surréaliste. Dans le sens où beaucoup attendaient une communication officielle des propriétaires, après une énième mauvaise erreur, celle au domicile d’une équipe de Vérone qui sortait de 6 défaites lors des 7 derniers matchs (les Scaligeri n’avaient gagné que contre une autre équipe précaire). , Venise). Communication qui n’est pas arrivée. En effet, le chef de la zone technique Florent Ghisolfi s’est adressé à l’équipe, l’informant de la permanence de l’entraîneur Giallorossi à la tête de la Roma. Mais il est clair qu’il s’agit d’une confiance temporaire, également liée aux résultats qui arriveront entre jeudi et dimanche prochain.

les alternatives

Aussi parce qu’entre-temps les sondages continuent. Après celui avec Paulo Sousa (qui a pourtant une clause libératoire élevée à payer) et une approche avec Roberto Mancini, les Friedkins tentent de comprendre quoi faire. Claudio Ranieri n’a jamais été contacté, tout comme Daniele De Rossi (qui a quitté New York hier pour Rome), limogé mi-septembre dans le désarroi général. Et puis il est facile que le nom puisse venir de l’étranger, peut-être à la suggestion de Retexo (l’agence de données et d’algorithmes qui a suggéré Pinto et Ghisolfi) ou d’un manager que les Friedkins ont rencontré à l’Eca. Hier, par exemple, la candidature de Frank Lampard a fait son chemin, même si l’Anglais – qui serait évidemment disponible pour accepter le poste avec un projet défini – n’a pas été contacté directement. Mais les Friedkins – qui ont passé quelques jours à Paris – ont peut-être aussi demandé l’aide d’Al Khelaifi, avec qui ils entretiennent des relations profondes.

ROME, ITALIE - SEPTEMBRE 25 : EN TANT QUE directeur sportif de Roma, Floren Ghisolfi, lors de la séance d'entraînement MD1 de la phase MD1 de l'UEFA Europa League 2024/25 au Centro Sportivo Fulvio Bernardini le 25 septembre 2024 à Rome, Italie. (Photo de Luciano Rossi/AS Rome via Getty Images)

calendrier

L’un des obstacles, entre autres, est le calendrier qui attend la Roma, qui fait presque trembler les poignets. Après l’Union Saint Gilloise et Bologne, en effet, à la reprise du championnat, la Roma devra se déplacer à Naples, puis recevoir l’Atalanta à l’Olimpico. Entre les deux, encore un match très difficile comme celui à l’extérieur à Londres, à Tottenham. Bref, convaincre un entraîneur d’emmener la Roma dans ce moment historique n’est pas facile pour de nombreuses raisons, mais aussi pour cela. Le risque de démarrer avec le frein à main serré est élevé, surtout avec un groupe qui semble avoir les pneus crevés. Bien sûr, changer de visage et de leadership technique pourrait revitaliser de nombreux joueurs qui semblent avoir débranché sous Juric. Mais cela ne veut même pas dire que l’équation est mathématique. Ce qui est sûr, c’est que les Roms doivent aujourd’hui regarder plus derrière eux que devant eux. Alors que le but de la Ligue des Champions apparaît comme une chimère…





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