Le juge examinera la crise administrative au GGzE à Eindhoven dans le cadre d’une procédure d’urgence. Le conseil des clients de l’établissement de santé mentale demande à la Chambre des entreprises d’Amsterdam que le conseil d’administration puisse reprendre le travail. Les deux administrateurs ont été suspendus par le conseil de surveillance la semaine dernière. L’audience est prévue jeudi matin.

Les tensions au sein du GGzE continuent de monter avec cette action en justice. Selon le conseil de clientèle, la mise en attente de la planche pose un danger pour la bonne poursuite des soins. L’année dernière, GGzE a encore fourni une aide psychologique à environ 12 000 personnes.

Le Comité d’Entreprise (RO) se joint à la procédure d’action en justice en tant que partie intéressée. Le Conseil des clients et le Comité d’entreprise estiment que les administrateurs Machteld Ploeg et Peter Littooijen ont été illégalement suspendus. Ils déclarent également qu’il n’y a aucun soutien au sein du GGzE pour révoquer le conseil d’administration et nommer un nouveau membre du conseil par intérim. « La crise administrative est entièrement imputable au conseil de surveillance », écrit-elle dans un communiqué.

Antécédents de santé
Le conseil de surveillance a décidé de suspendre le conseil la semaine dernière après une divergence d’opinion sur la manière de pourvoir le poste vacant de président du conseil. Après que l’ancien président Joep Verbugt a récemment pris sa retraite, le GGzE est à la recherche d’un nouveau.

Par l’intermédiaire d’agences de recrutement, le GGzE a essayé de trouver quelqu’un qui possède une vaste expérience administrative, mais aussi une expérience dans le domaine des soins. Plusieurs tentatives pour trouver un candidat répondant à ces exigences ont échoué, selon le conseil d’administration.

« Abus de confiance irréparable »
C’est pourquoi le Conseil de Surveillance s’efforce de recruter un président ayant une grande expérience managériale. Les deux membres actuels du conseil d’administration, soutenus entre autres par le comité de clientèle et le comité d’entreprise, souhaitent que le président ait une large expérience dans le domaine des soins.

Cette divergence d’opinion est récemment devenue si incontrôlable que, selon le conseil de surveillance, « un abus de confiance irréparable » s’est produit avec le conseil. Selon le conseil de surveillance, cela met en danger les soins de santé chez GGzE et il y a toutes les raisons de mettre le conseil de côté.

Intervention ferme
La Chambre des entreprises d’Amsterdam va maintenant examiner cette question. Elle peut intervenir fortement au sein des organisations. Par exemple, la section entreprise peut annuler des décisions telles que la suspension d’un conseil. L’organisme peut également suspendre, révoquer ou nommer provisoirement des administrateurs ou des directeurs de surveillance.

L’Inspection de la santé et de la jeunesse a également été informée des préoccupations actuelles.

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