Crime et George Michael (dans le sens des chansons), et un adolescent de 1986 qui aime les smarties et la télé.


tuune série qui mélange humour noir, crime, ‘Ndrangheta et la pop extrême des années 80 n’avait pas encore vu. Bienvenue à Bang Bang bébé. A partir d’aujourd’hui, ils sont disponibles sur Première vidéo les 5 premiers épisodes, le reste arrivera à partir du 19 mai.

Derrière l’un l’histoire du passage à l’âge adulte de l’adolescente Aliceà la recherche de la vérité sur un père qu’il n’a jamais connu, est la main d’Andrea Di Stefano et du réalisateur et superviseur artistique Michèle Alhaique. Qu’ils ont réussi à mélanger, avec un savant équilibre, ‘ndrangheta et les chansons de George Michael, politique corrompue et air de sitcom style Maison Keaton. Une explosion.

Bang Bang bébé: les deux premiers épisodes

Nous sommes dans 1986 dans la province de Milan. Alice (Arianna Becheroni) est une adolescente qui mène une vie normale, malgré la perte de son père criminel (Adrien Giannini) à un jeune âge. Il vit avec le mère Gabriella (Lucia Mascino), féministe convaincue qui travaille à l’usine, et se nourrit de télévision commerciale qui ont envahi les familles de ces années et les bonbons comme s’il n’y avait pas de lendemain (le Smarties sont ses favoris).

Il semble que sa vie doive suivre une ligne droite, sans à-coups, et à la place un jour on trouve dans le journal un article qui parle d’un homme arrêté pour attentat à la pudeur dans un lieu public. Ce visage lui rappelle quelqu’un : son père, dont elle était convaincue qu’il était mort depuis dix ansest bel et bien vivant.

Depuis ce moment commence son changement et je marche vers le père Sainte Marie et son famille de la mafia calabraise. Alice a des flashbackselle commence à se souvenir de la berceuse que grand-mère lui chantait Lina ( Dora Romano ), maintenant une femme impitoyable qui vise à diriger le Saint. Mais il a besoin du soutien d’un politique qui a pour l’instant disparu. La nièce sera impliquée dans une affaire louche plus grande qu’elle.

Une série qui mélange la mafia, l’humour noir et les années 80

Bang Bang bébé surprenant qu’il ramène dans le contexte des années Quatre-vingts, animé par des chansons pop, par des publicités pour Grosse bulle et des affiches du les anges de Charlie. Un monde coloré opposé par les affaires d’une famille de ‘ndrangheta, prêt à tout pour gérer l’aéroport de Malpensa.

Diriger la famille est Linala vieille femme du groupe, celle qui a en tête le but à atteindre et, rien ni personne, ne pourra l’en empêcher, pas même le retour d’Alice après dix ans. La fille de Santo Maria éprouve une sorte d’admiration pour sa grand-mèreest attirée par ce monde si loin d’elle et que sa mère Gabrielle l’a empêchée de connaître jusqu’alors.

Adrien Giannini. (Prime Video, Amazon Studios. Photo par Andrea Pirrello)

Le voyage surréaliste d’Alice guidée par l’amour inconditionnel

Les événements de Bang Bang bébé se succèdent à travers yeux du jeune protagonistecomplètement imprégné de culture pop : ses émotions, ses actions sont imprégnées de cette époque qui nourrit inévitablement le style narratif de la série.

Michèle Alhaique alterne les tons en s’inspirant avant tout des films de frères Cœn: nous amène à un comédie de situation habité par personnages surréalistesdans un contexte monde souterrain fait de sang et de meurtre, les ouvriers d’usine et les manifestations féministes. Et dans l’univers d’Alice fait de rêves, de voyages presque oniriquesde souvenirs d’enfance et surtout enrichis d’amour inconditionnel pour un père qui croyait qu’il était mort.

Comme elle le dit : “L’amour nous fait faire de grandes conneries, contre toute logique et contre nous-mêmes”. Nous verrons dans quelle mesure l’amour poussera Alice à changer de vie.

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Arianna Becheroni dans le rôle d’Alice. (Prime Video; Amazon Studios. Photo par Andrea Pirrello)

La bande originale : de Madame à George Michael

Accompagnant l’histoire d’Alice est la chanson d’une autre jeune femme, Madame, qui signe le thème principal de la série intitulée L’éxéption.

Mais la bande-son est entièrement consacrée aux succès des années 80 : des chansons de George michael et de Pan (le ballet d’Antonio Gerardi sur les notes de Réveille-moi avant de partir c’est fou) un Route vers nulle part par Talking Heads En hurlant par le Bronksi Beat. Parmi lesquels Mais comme il fait froid par Nada, classique de 1969.

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