Crazy Walsh : deux records du monde en vingt-six minutes


L’Américaine améliore ses records au 100 papillon et au 100 quatre nages à Budapest. Sept records ont été battus jusqu’à présent, y compris les relais

Journaliste

13 décembre – 23h44 -MILAN

Gretchen Walsh ne sait plus quoi dire aux Championnats du monde à Budapest. Il nage, établit des records (on en est à 7 relais inclus), sort de l’eau et encaisse bonus sur bonus (25 000 dollars pour chaque record du monde) et collectionne les médailles. Sa sœur artistique cadette, 21 ans – Alex en a 23 – est née à Nashville, mais plus que la country, elle évoque quelque chose de plus électrisant. Il nage divinement, tourne et fait des plongeons à couper le souffle, ses mouvements et fréquences sont impeccables. Et il ne ressent pas la fatigue : le premier jour il a réalisé 3 records, après quatre jours il a 6 records : 5 individuels. Nagez pour l’Université de Virginie comme Jasmine Nocentini. À Athènes, en Géorgie, avant les Jeux olympiques, Gretchen est devenue la première femme au monde à nager le 100 libre en moins de 45″, exactement 44″83. Aux essais olympiques américains, elle a annulé le championnat du monde de la Suédoise Sarah Sjostrom au 100 papillon en 55,18.

murs renversés

A Budapest, en petit bassin aujourd’hui en demi-finale elle est devenue la première à franchir la barrière des 53″ (52″87) après avoir effacé le record du Canadien Macneill’s le matin qui était bloqué à 54″. Pour Gretchen, matin ou la soirée est toute relative s’il s’agit de briser des murs et des records. Le lendemain soir, le dauphin remporte l’or au 100 m quatre nages en 55″11 : une autre course, un autre record. Dans vingt-six minutes. Il provoque une crise pour sa partenaire Kate Douglass, déjà championne du monde du 100 m nage libre. Bref, ce sont ses championnats : elle est la femme des records, d’une Amérique qui a fait un vide dans les médailles. C’est un sport qui va du style libre au papillon en passant par le quatre nages. Un nageur complet et pur-sang. Concurrent au sens le plus pur du terme : le style américain.

incitations

La star du Danube déclare : “J’aime célébrer les bonnes victoires, les records, avec des récompenses en espèces, simplement parce que ce n’est pas un sport qui génère de gros profits. C’est définitivement le jour de paie, ou plutôt la semaine de paie, je pense… Je pense juste que ça va ce sera un travail dur qui se termine dimanche. Il a ajouté qu’il est encore en train de s’adapter à la compétition dans une piscine de 25 mètres car il nage soit sur des mètres, soit sur 50 mètres. “J’essaie juste de nager la meilleure course possible à chaque fois, puis de voir quel est le temps final parce que je n’arrive toujours pas vraiment à comprendre ce que je fais lorsque je fais une course en petit bassin.” Il doit encore prendre des mesures…





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