Covid, obligation de vaccination expirée mais 2,4 millions de non-vaccins de plus de 50 ans risquent une amende


L’obligation de Vaccin contre le covid pour les plus de 50 ans, une mesure voulue par le gouvernement de Mario Draghi en début d’année pour endiguer la multiplication des infections. Cependant, les procédures de sanctions pour ceux qui n’ont pas respecté la règle entrée en vigueur le 8 janvier 2022 se poursuivent : jusqu’à présent, 2,4 millions de noms identifiés par le ministère de la Santé risquent de devoir payer une amende de 100 euros. . Les listes sont réceptionnées par l’Agence des Impôts qui a déjà envoyé 1,7 million de mises en demeure d’engager la procédure de sanction, un préavis d’amende pour ceux qui ont commis l’infraction qui ont 10 jours pour prouver qu’ils ont droit à l’exonération, ont vacciné ou avoir recours.

Spectateurs

Selon les données de Lab24, les personnes de plus de 50 ans qui n’ont jamais reçu de dose du vaccin anti-Covid sont 1,713 million, concentrées pour près de la moitié dans la tranche d’âge des 50-59 ans (812,972). A la veille de l’entrée en vigueur de l’obligation, les plus de 50 ans sans couverture contre le coronavirus l’étaient. 2 165 583.

L’obligation sur l’ensemble du cycle de vaccination

Le décret qui a introduit l’obligation de vaccination pour les personnes de plus de 50 ans prévoyait une astreinte de 100 euros non seulement pour ceux qui – au 1er février – n’avaient pas encore commencé l’école primaire, mais aussi pour ceux qui n’avaient pas terminé ou n’avaient pas fait le rappel suite à la primo-vaccination « dans les conditions de validité des certifications vertes ». L’obligation a été progressivement étendue à tous ceux qui ont atteint l’âge de 50 ans pendant la durée de validité du décret.

L’exonération

La vaccination pourrait être omise ou différée « en cas de danger avéré pour la santé, en relation avec des conditions cliniques particulières documentées, attestées par le médecin généraliste du patient ou par le vaccinateur ».

L’amende

La procédure prévoit que le ministère de la santé sanctionne les contrevenants. Jusqu’à présent, 2,4 millions de noms ont été identifiés. L’Agence des recettes reçoit les listes et a déjà envoyé 1,7 million d’avis pour engager la procédure de sanction. Ceux qui reçoivent l’avis disposent de dix jours pour communiquer à l’ASL les éventuelles attestations attestant de la condition d’exemption de l’obligation. Si l’ASL ne confirme pas, l’Agence du revenu envoie un avis de débit dans les 180 jours, avec la valeur d’un titre exécutoire. En cas d’opposition à la sanction, le juge de paix est compétent.



ttn-fr-11