Covid, les infections courent dans le centre-sud : Lecce, Avellino et Pérouse les provinces les plus touchées


Un équilibre instable. C’est ce qui semble caractériser la progression de l’épidémie à ce stade. Ces derniers jours, on parlait de nouveaux cas qui auraient atteint le plateau, avec la probable descente de la courbe. Mais les indications sont contradictoires. Les cas du mardi 29 avril sont passés à 99 000, soit une augmentation de 3 % par rapport au même jour la semaine précédente. Ceux du mercredi 30 avril étaient 77 mille (+1,8% en rythme hebdomadaire). Et les admissions à l’hôpital pour les patients Covid augmentent à nouveau. Dans les départements ordinaires au niveau national, le taux d’emploi frôle à nouveau le seuil d’alerte fixé à 15 %.

Une sonnette d’alarme, puisque l’occupation des hôpitaux était jusqu’à présent l’un des paramètres fondamentaux du suivi de l’épidémie. L’emploi en réanimation est au contraire, pour l’instant, en dessous du seuil d’alerte national de 10 %, à l’exception de la Calabre et de la Sardaigne.

Les infections augmentent surtout dans le centre-sud

L’épidémie sévit principalement dans le centre-sud. Si nous regardons l’incidence, il y a sept régions où les cas pour 100 000 habitants dépassent 1 000 (Ombrie, Marches, Latium, Abruzzes, Pouilles, Basilicate et Calabre). Tandis que le provinces en haut pour les infections sont Lecce (1 754), Avellino (1 477) et Pérouse (1 342).

La recrudescence des infections en Vénétie

Parmi les régions du nord, le virus circule plus intensément, notamment en Vénétie où l’incidence est passée à 958 cas pour 100 000 habitants. Avec une recrudescence dans les Ehpad de la Région : sur 30 mille invités il y a environ un millier de positifs, a rapporté la conseillère régionale à la santé Manuela Lanzarin. Le commissaire a toutefois précisé que la situation n’est pas préoccupante et que l’impact n’est pas invasif : « Ce sont des patients pauci-symptomatiques – a-t-il expliqué – qui n’ont pas besoin d’hospitalisation. Cela dénote cependant que les personnes fragiles sont celles qui ont le moyen le plus simple de contracter le virus ».

Galli : garde haute sur Omicron 2

Dans ce contexte, l’infectiologue Massimo Galli renouvelle une invitation à la prudence. «Omicron 2 – explique-t-il – remplace rapidement 1 et accompagne une nouvelle augmentation des cas de Covid-19 dans toute l’Europe. Et quand il y a beaucoup de cas, même si la variante n’est pas très grave, ils correspondent à une augmentation des hospitalisations, même en réanimation ». Dès lors, prévient-il, « je crois qu’en ce moment il y a encore raison d’envisager la protection de la santé, en plus de la nécessité de tout ouvrir ». D’autant plus que « on sait que sur le variant Omicron, aussi bien 1 que 2, la capacité du vaccin à contenir l’infection est limitée ».



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