Covid, les hospitalisations repassent au-dessus des 10 000 : voici les régions les plus touchées


Depuis le 4 avril, les hospitalisations Covid dans les services ordinaires sont passées à plus de 10 000 au niveau national. Cela ne s’était pas produit depuis le 1er mars de cette année. Nous sommes actuellement à 10 246. Un signe que le virus, malgré le taux de vaccination élevé de la population (84% avec double et 66% avec rappel), dû au variant contagieux Omicron, continue de circuler. Et de provoquer des hospitalisations. Même si on est loin des taux d’hospitalisation des vagues précédentes.

16% de taux d’hospitalisation

L’emploi des services ordinaires est passé à 16 % au niveau national (chiffre Agenas), dépassant ainsi le seuil d’alerte fixé à 15 %. Une sonnette d’alarme, qui s’accompagne d’une inquiétude croissante également au niveau européen quant à la persistance d’épidémies « significatives » dans divers pays.

Pics d’hospitalisations en Ombrie et en Calabre

Selon les dernières données de l’Agence nationale des services régionaux de santé (Agenas), l’occupation des lits des services hospitaliers « en zone non critique » par les patients Covid dépasse les 20% dans 8 régions, avec des pics en Ombrie (42%) e Calabre (34%). Si l’on regarde les données absolues sur le nombre de lits occupés, cependant, près de la moitié sont concentrées dans quatre régions, toutes au-dessus du millier : Émilie-Romagne (1 206), Lombardie (1 159), Latium (1 146) et Sicile (1.009).

Soins intensifs sous le seuil

L’emploi des soins intensifs, en revanche, est toujours stable à 5% au niveau national, sous le seuil d’alerte de 10%, dépassé au contraire en Calabre (10,6%) et en Sardaigne (11,3%). Justement le nombre d’occupations hospitalières reste l’un des paramètres cruciaux pour le suivi de l’épidémie, et ce alors que l’OMS nous invite à ne pas baisser la garde. En fait, de nombreux pays, explique Michael J. Ryan, directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l’OMS, « continuent de faire face aux épidémies et l’émergence d’Omicron a déclenché une vague de transmission mondiale dont les impacts se font encore sentir ».

Fin mai, baisse possible des hospitalisations

Ce que nous observons, explique Fabrizio Pregliasco, directeur médical de l’IRCSS Galeazzi à Milan, c’est « une situation de plateau de cas, mais avec des valeurs toujours difficiles, et avec le nombre constant de personnes infectées qui s’accumulent, les effets en termes d’un plus grand nombre des hospitalisations ». Selon certains modèles mathématiques, cependant, observe-t-il, « il peut y avoir une baisse réelle de la courbe et des hospitalisations à partir de fin mai, alors que sur le front de la vaccination il y a une forte diminution et cela peut être très dangereux même par rapport au nouvelle variante Xe à l’étude » . Une invitation à la prudence vient du sous-secrétaire à la Santé Piepaolo Sileri, qui prévient qu’avec la fin de l’état d’urgence, il est important de maintenir un comportement prudent : « Les cas diminueront avec l’été, même si à l’automne – dit-il – il est-il possible de s’attendre à une résurgence ».



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