Covid, les demandes des Régions au Gouvernement : stop aux restrictions d’ici Pâques et règles moins contradictoires


Les régions pressent le gouvernement d’éliminer les mesures restrictives adoptées pour contenir la course des infections à Covid d’ici Pâques, qui sera cette année le 17 avril. Une solution qui pourrait garantir une bouffée d’air frais à un secteur, celui du tourisme, durement touché par la pandémie. « Nous devons aller vers la normalisation – a souligné le président Massimiliano Fedriga, à l’issue de la Conférence des Régions – : les Régions ont soumis au Gouvernement une proposition de plan d’action en vue de la prochaine mesure qui devra réguler la transition après la fin de l’état d’urgence de Covid, dans le but que, si les conditions épidémiologiques le permettent, il soit déjà possible d’émettre l’hypothèse de l’abandon des restrictions d’ici Pâques ».

Jeudi 17 mars dans la feuille de route du Cdm pour ouvrir au maximum

Une position, celle prise ces heures-ci par la Région, qui est esquissée à la veille d’un Conseil des ministres qui abordera également ce sujet (en effet, des mesures sont prévues pour lutter contre les factures et les prix élevés, et une nouvelle disposition pour l’accueil des réfugiés ukrainiens). Sur la table de la réunion, qui n’a pas encore été convoquée, arrivera la « feuille de route sur la réouverture » sur laquelle travaille l’exécutif. Pas de retard ni de report. Les nœuds encore sur la table seront dénoués dans les prochaines heures, assurent ceux qui travaillent sur le dossier. Dans la matinée du mercredi 16 mars, une réunion s’est tenue au Palazzo Chigi entre le Premier ministre Mario Draghi, le ministre de la Santé Roberto Speranza et les dirigeants de la CTS, Franco Locatelli et Silvio Brusaferro. Quelqu’un craignait un éventuel report, « le texte est en haute mer », s’est aventuré quelqu’un dans les dernières heures, au contraire des sources du Palazzo Chigi ont assuré que le gouvernement ira tout droit et que la place sera retrouvée.

Les nœuds à dénouer

Parmi les problèmes à résoudre figure le placement de la structure des commissaires, qui continuera à fonctionner malgré les adieux du général Figliolo : selon toute probabilité, explique-t-on, elle sera placée au ministère de la Santé. En revanche, l’hypothèse selon laquelle il pourrait se référer à la Protection Civile semble s’être estompée. Et si la structure des commissaires reste debout, parce que la campagne de vaccination devra continuer, le Comité Technique Scientifique sera dissous : il ne restera que quelques personnalités de référence, probablement seulement Brusaferro et Locatelli. Ensuite, il faut décider quoi faire de l’obligation du super pass vert pour les plus de 50 ans en entreprise : la mesure expirera le 15 juin, l’orientation est d’anticiper la fin de l’obligation. Parmi les certitudes, le dépassement du pass vert dans les lieux de rencontre en plein air : il ne sera plus obligatoire pour les apéros sous le soleil. Il devrait rester à l’intérieur, pour être dépassé le 1er mai. Le chef de la Santé, lors de la réunion au Palazzo Chigi, aurait exprimé quelques doutes, soulevant la question de l’augmentation des infections. Ils avancent, malgré la complicité du conflit ukrainien mise à mal. Et donc il aurait demandé une « clause de sauvegarde », qui permettrait de resserrer rapidement les mailles des ouvertures, si jamais la situation venait à se précipiter. Mais même cette option reste à évaluer, aucune décision n’aurait été prise en la matière.

Les Régions : simplifiez maintenant

Mais en attendant, les Régions ont leur mot à dire. Et ils soulignent la nécessité d’adopter des solutions qui vont dans le sens de procédures simplifiées. « La stratification des mesures relatives aux mesures de lutte contre l’urgence Covid-19 a donné lieu à une série de règles difficiles à lire et parfois même contradictoires – a rappelé Fedriga -. Désormais, un processus de simplification des mesures est nécessaire pour faciliter la mise en œuvre des mesures en avançant vers une voie de dépassement ». Pour la Conférence des régions, il y a « de nombreuses questions à aborder : des EPI (masques) à l’utilisation de la certification verte, de la surveillance scolaire à la recherche des contacts, jusqu’à la révision des indicateurs de suivi ».



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