Covid, hypothèse passe verte basée sur le travail des plus de 50 ans : mais l’obligation de vaccination reste jusqu’à mi-juin


« Nous évaluons la possibilité d’utiliser le pass vert de base dans certains contextes où le super pass vert est désormais prévu, je pense aux transports en commun et aux travailleurs de plus de 50 ans. Pour cette dernière catégorie, en fait, je considérerais comme du bon sens de envisager l’opportunité – tout en maintenant l’obligation de vaccination jusqu’au 15 juin – de leur permettre d’aller travailler avec le certificat vert de base, plutôt que le renforcé (délivré après vaccination ou récupération, ndlr), c’est-à-dire en montrant un écouvillon à leur propre dépense tous les deux jours « . Mot du sous-secrétaire à la Santé Andrea Costa.

Il n’y a toujours pas de date précise mais l’hypothèse est d’avancer la date du 15 juin. On parle de mai. Bref, pour les plus de 50 ans l’obligation de se faire vacciner continuera jusqu’à la mi-juin (sinon le malus de 100 euros sera déclenché) mais avant cette date ils pourraient avoir la possibilité d’aller travailler avec le pass vert de base (donc il suffira d’un tampon négatif) comme c’est actuellement le cas pour les moins de 50 ans et plus.

L’envoi de plus de 50 codes fiscaux non conformes a commencé

Entre-temps, le ministère de la Santé a fait savoir que la semaine dernière, il avait envoyé à l’Agence du revenu – Collection 600 000 rapports de codes fiscaux de plus de 50 contrevenants pour déclencher les sanctions. Le fait est qu’à plus d’un mois de la date d’entrée en vigueur des sanctions (1er février 2022) pour les plus de 50 ans qui n’ont pas respecté l’obligation de vaccination, les 100 euros d’amende requis par la loi n’ont pas encore été remis à No Vax purs et durs.

Procédure compliquée

La procédure mise en place par le décret est complexe. En effet, il prévoit que les noms des défaillants soient détectés par le Health Card System géré par la société informatique du ministère du Trésor, Sogei. Lesquels doivent à leur tour les croiser avec ceux de la base de données nationale de vaccination, alimentée par les Régions. De plus, les attestations de guérison du Covid, transmises par les médecins de famille et les autorités sanitaires locales, auraient dû être inscrites sur le carnet de santé. Un croisement de données compliqué, en fait.

L’avalanche d’expositions

Pour tenter de bloquer la machine à sanctionner, des centaines de plaintes sont également arrivées, toutes réglées de la même manière, dans lesquelles le plaignant « porte plainte – lit-on dans le fac-similé – à l’Etat contre des inconnus », « demandant que ce Procureur de la République, mené les enquêtes appropriées, exercer une action pénale contre ceux qui sont reconnus responsables au détriment du plaignant, et dans les limites de la configurabilité du cas particulier également sous forme de danger ou de tentative, des crimes de : abus d’office (conformément à l’article 323 du Code pénal) ; violence privée (conformément à l’article 610 du Code pénal); menace (conformément à l’article 612 du Code pénal); extorsion (conformément à l’article 629 du Code pénal) « .



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