Covid, distanciation et masques au travail : vers la prolongation jusqu’en juin


A l’usine comme au bureau, les masques continueront d’être portés. Et l’obligation de distance d’un mètre restera au travail. Au moins jusqu’au 30 avril, date à laquelle expire la prolongation prévue par le dernier décret anti-Covid. Mais, comme l’a fait savoir le secrétaire confédéral de la CISL, Angelo Colombini, nous nous dirigeons vers une prolongation jusqu’à fin juin du protocole de sécurité au travail pour éviter les contagions de Covid, même si un contrôle est prévu fin avril en fonction sur les données de l’Inail et celles relatives à la tendance coronavirus.

Mesures anti-contagion sur le lieu de travail

Les ministères du Travail, de la Santé et du Développement économique, en accord avec l’Inail et les partenaires sociaux, ont décidé le 6 avril que le port du masque se poursuivrait au travail. Une réunion qui avait pour objet le protocole de sécurité anti-Covid, signé le 24 avril 2020 e mis à jour il y a un an, laissant à la fois l’obligation du masque chirurgical pour se protéger des infections (mais certaines entreprises, pour plus de protection et de prévention, ont opté pour le maintien de l’obligation du masque FFp2) et l’espacement d’un mètre comme principales mesures de confinement. Avec, entre autres, « l’utilisation maximale du travail agile », la « limitation de l’accès aux parties communes » et l’encouragement des « opérations d’assainissement ».

Arrivée fin avril

Les mesures anti-Covid prévues par le Protocole restent donc valables. Les parties ont convenu que ces mesures « doivent continuer à être appliquées même dans la phase actuelle car la disparition de l’urgence pandémique, le 31 mars 2022, n’a pas éliminé la nécessité de prévenir les infections, qui continuent de susciter l’inquiétude. Et le Protocole a fonctionné comme un formidable outil de prévention anti-Covid ». Cependant, la note conjointe des ministères précise qu' »il a été convenu de mettre à jour la table de discussion fin avril, pour vérifier l’évolution des infections et quelles mesures mettre en œuvre pour mettre à jour l’outil ».

Les hypothèses à partir du 1er mai

D’une manière générale, une nette diminution des infections et surtout des hospitalisations pourrait inciter, en tout cas, à desserrer un peu l’étau sur les masques. Une hypothèse est de s’en passer dès le 1er mai dans les commerces et grandes surfaces. Alors qu’ils devraient toujours rester au bureau et sur le lieu de travail au travail. Et il est peu probable qu’ils soient éliminés au cinéma, au théâtre, dans les salles de concert et sur les moyens de transport, où pourtant on pourrait passer du ffp2 aux chirurgicaux moins chers.



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