Covid, comment les positifs peuvent-ils voter ? Les experts divisés

Les élections politiques du 25 septembre approchent et la question des règles d’isolement des positifs plane à nouveau sur le vote Covid et comment voter en toute sécurité. Des règles qui ne changeront pas, comme l’a confirmé le ministre de la Santé, Roberto Speranza, le samedi 20 août lors de la réunion CL à Rimini. « C’est un fait de précaution que si une personne est positive, elle ne se promène pas. Je pense que c’est toujours une règle correcte à l’heure actuelle », a déclaré le ministre.

Aux urnes

Dès lors, la question de garantir le vote à tous et en toute sécurité revient. Pour la journée électorale du 12 juin dernier, un décret gouvernemental prévoyait des règles ad hoc pour le vote des électeurs positifs, hospitalisés ou en isolement à domicile.

L’avis des experts

Selon le virologue de l’Université d’État et directeur médical de l’hôpital Galeazzi de Milan, Fabrice Pregliasco, nous devons trouver « des moyens de permettre à tout le monde de voter ». « Je pense – a-t-il dit – qu’on peut trouver des moyens : tout comme on peut aller chercher un prélèvement à la pharmacie tout en ayant les symptômes, un positif peut être soigneusement géré pour garantir l’hygiène et le droit de vote ». Et sur l’isolement, il faut aussi penser en Italie à arriver à raccourcir les délais mais, souligne Pregliasco « on est encore dans une phase où il faut serrer les dents ».

« C’était une erreur de ne pas changer les règles et de faire face à la situation actuelle de la même manière que nous avons adoptée en juillet, alors qu’il y avait plus de 2 millions de personnes positives », déclare le directeur de la clinique des maladies infectieuses San Martino de Gênes, Matteo Bassetti. « Il faut donner la possibilité de laisser sortir les asymptomatiques avec le masque », dit-il, soulignant qu’on ne peut pas dire à un citoyen « qu’il ne peut pas voter pendant les 5 prochaines années parce qu’il est positif à un virus objectivement différent aujourd’hui ». pour ses conséquences cliniques, aussi grâce à la vaccination ».

Le directeur de l’unité de statistiques médicales et d’épidémiologie moléculaire du Campus Bio-Medico de Rome propose le masque obligatoire aux urnes (le jour des élections du 12 juin de l’année dernière), Massimo Ciccozzi.



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