Avance de deux mois au 1er novembre – par rapport à l’échéance fixée au 31 décembre – de l’arrêt de l’obligation pour les personnels de santé de se vacciner contre le Covid-19 : c’est ce que prévoit le projet de décret-loi en cours d’examen en Conseil des ministres en cours au Palazzo Chigi, consulté par Radiocor. Le texte contient des règles urgentes sur la justice, le report de l’entrée en vigueur de la réforme pénale et la réclusion à perpétuité et la compression des rassemblements publics tels que les rave parties.

Masquer deux mois plus tôt

Le texte entrant dans le Cdm prévoit à l’article 6 (« Modifications au décret-loi du 1er avril 2021, n. 44 ») une série de modifications au décret d’avril 2021 notamment où il était prévu que « en considération de l’urgence situation épidémiologique du Sars-CoV-2 (…) au plus tard le 31 décembre 2021, afin de protéger la santé publique et de maintenir des conditions de sécurité adéquates dans la fourniture des services de soins et d’assistance, les professionnels de santé et les opérateurs d’intérêt sanitaire qui exercent leurs activités dans les établissements publics et privés de santé, socio-sanitaires et sociaux, les pharmacies, les parapharmacies et les cabinets professionnels sont obligées de se soumettre à la vaccination gratuite pour la prévention de l’infection à Sars-CoV-2 ».

Vers la confirmation de l’obligation du masque dans les hôpitaux et le RSA

La vaccination selon ce texte et jusqu’à présent constitue « une exigence essentielle pour l’exercice de la profession et pour l’exécution du travail effectué par les sujets assujettis ». Selon les rumeurs, le gouvernement Meloni serait plutôt enclin à maintenir l’obligation du port du masque dans les hôpitaux et les RSA, contrairement à l’information sur la « discontinuité » avec le précédent exécutif au sujet du Covid diffusée à ce jour.

Rave party : draft dl : emprisonnement, fortes amendes et confiscations

Dans le projet de décret-loi examiné aujourd’hui en Conseil des ministres, il y a aussi une partie concernant la lutte contre les rave parties. Il y a des peines d’emprisonnement de 3 à 6 ans, des amendes de 1 000 € à 10 000 € et l’action est prise d’office « si l’infraction est commise par plus de 50 personnes dans le but d’organiser une réunion susceptible de porter atteinte à l’ordre public ou la sécurité publique ou la santé publique ». En cas de condamnation, « la confiscation des choses qui ont servi ou étaient destinées à commettre le crime et celles utilisées pour réaliser les buts de l’occupation est toujours ordonnée »



ttn-fr-11