Marit Schonewille travaille comme infirmière en oncologie à l’hôpital Wilhelmina d’Assen et participera au nouveau cours de soins palliatifs. Au cours de sa formation en oncologie de 14 mois, seulement deux jours ont été alloués aux soins palliatifs. « Les aspects physiques et sociaux sont bien sûr abordés avec le patient. Mais ce sont justement les aspects psychologiques et spirituels qui ne sont guère, ou très peu, abordés », précise Schonewille.
Elle s’attend à recevoir des outils qui lui permettront d’aider encore mieux les patients. De Hosson ajoute : « Je pense qu’avec ce cours, nous pouvons travailler sur une meilleure qualité de vie et de décès des personnes en phase terminale. À mon avis, une très grande avancée. »
« En parlant à ces patients dès le début, vous pouvez beaucoup aider », dit-il. « J’ai eu pas mal de personnes dans mon cabinet médical atteintes d’un cancer du poumon qui avaient peur de s’étouffer à cause de leur essoufflement, c’était vraiment un spectre. Mais on ne peut même pas suffoquer. En expliquant ça, ça enlève tellement beaucoup de soucis. »