Cour des comptes : « L’effet sociétal de la NOM n’est pas clair »

Le fait que PS ne puisse pas surveiller correctement est dû au fait qu’il regarde principalement l’argent que le NOM investit dans l’économie de Drenthe. Mais selon la Cour, trop peu d’attention est accordée aux conséquences de cette situation. Le seul indicateur que le Conseil provincial examine est l’effet sur le nombre de nouveaux emplois.

Toutefois, précise la Cour des comptes, cela ne donne pas une image fiable car cet indicateur est « basé sur l’attente au moment où une intention a été convenue avec une entreprise ». La question de savoir si cette attente se réalisera finalement n’est pas vérifiée par le NOM. « Personne ne vérifie ensuite si l’entreprise s’implante réellement dans le Nord. »

Selon la Cour des comptes, Groningue et la Frise en particulier ne sont pas au top.

Selon la Cour des comptes du Nord, les responsables de Drenthe et le député Henk Brink indiquent que les résultats à Drenthe « ne sont pas proportionnels aux dépenses ». Pourtant, ils veulent nuancer cette image. Par exemple, le député dit que l’économie de Drenthe est différente de celle des deux autres provinces du nord. Par exemple, Groningen a une université et un hôpital universitaire.

Selon la Cour des comptes, Brink dit que le NOM renforce le Nord et donc aussi la Drenthe. « Par exemple, des emplois ou des installations sont créés pour la Drenthe dans les autres provinces », écrit la Cour des comptes. Mais l’ampleur réelle de cet effet n’est pas claire. Selon la Cour des comptes, aucun chiffre n’est conservé à ce sujet.

Les informations que l’exécutif provincial de Drenthe fournit au conseil provincial sont généralement claires, selon la Cour des comptes. « À une exception près, les documents sont partagés en temps opportun. Les députés prennent une position impliquée dans les réunions : plusieurs groupes politiques posent des questions critiques et si les députés ne sont pas d’accord avec une réponse, ils continuent à poser des questions.

Il existe également des protocoles pour la fourniture d’informations dans les trois provinces. « Les accords de la province de Drenthe sont un peu plus spécifiques que ceux des deux autres provinces. Dans la Drenthe, l’exécutif provincial envoie les rapports annuels de la NOM au Conseil provincial, pas à Groningue et en Frise. » La Cour indique également que les États de Drenthe sont plus activement impliqués lorsque la NOM est discutée dans les réunions que dans les autres provinces.

La province de Drenthe indique dans une réponse qu’elle est en partie d’accord avec les conclusions de la Cour des comptes du Nord. Néanmoins, Drenthe ne pense pas que la qualité de l’information sur les résultats sociaux soit insuffisante. « Mais nous voyons des opportunités d’améliorer l’information. Le NOM étudie actuellement des améliorations avec les autres agences de développement régional (ROM). »

La province a également du mal à indiquer dans quelle mesure la NOM contribue au « renforcement économique ». « Parfois, c’est indirect et presque toujours c’est en collaboration avec d’autres parties. L’ONM n’a pas un rôle déterminant dans de nombreuses activités, mais un rôle de moteur. »

La province déclare ce qui suit au sujet du manque de fiabilité des attentes concernant le nombre de nouveaux emplois dans le nord des Pays-Bas : « Après le choix définitif de l’emplacement et la mise à disposition du lettre de confirmation (quand quelque chose est définitif, ndlr) au NOM, cela peut en effet prendre des années avant que le nouvel emplacement soit réellement opérationnel. »

La province veut nuancer cette image de manque de fiabilité. « Cela dépend aussi de l’obtention des permis nécessaires, de la construction, de la livraison des machines, de la formation de nouveaux employés, etc. De plus, les entreprises de production augmentent progressivement leur production : ce n’est qu’après quelques années que la production est à pleine capacité. »

Drenthe dit qu’il prend « à cœur » les recommandations de la Cour des comptes du Nord et souhaite également « rechercher des indicateurs bons et fiables » pour pouvoir mesurer les résultats de la NOM. « Mais nous voulons nous prémunir contre une obligation de déclaration disproportionnellement plus grande pour la NOM et les entreprises qui achètent ses services. Cela doit être proportionnel à l’objectif. »



ttn-fr-41