Un homme de 25 ans originaire de Hoogeveen a été condamné à 240 heures de travaux d’intérêt général pour enlèvement et menaces contre son ex-compagne en août 2022. Il conduisait également sa voiture à une vitesse dangereuse lors du kidnapping. Des coups de semonce ont été nécessaires pour l’obliger à s’arrêter. C’est le tribunal de Den Bosch qui l’a déterminé.
L’homme avait récupéré la femme le 17 août 2022 à Essen, en Belgique, au sud de Roosendaal. Il a ensuite roulé très vite sur les autoroutes A58 et A50 jusqu’à être contraint de s’arrêter près de Son.
Soudain, la relation se termine
L’homme était allé la voir pour lui parler de leur relation, qui avait brusquement pris fin. Après avoir menacé de se suicider, il a forcé la femme à monter dans sa voiture en brandissant un couteau. Elle a quand même réussi à appeler la police. Il les a poursuivis avec plusieurs voitures et un hélicoptère de la police. Au cours de cette course folle de 50 minutes, des vitesses allant jusqu’à 200 kilomètres par heure ont été atteintes. L’homme a également bafoué de nombreuses règles de circulation, provoquant des situations mettant la vie des autres usagers de la route en danger.
La police n’a pu arrêter la poursuite qu’en bloquant le conducteur, ce qui l’a amené à entrer en collision avec deux véhicules de police. Ce n’est qu’après que deux policiers ont tiré des coups de semonce qu’il a pu être extrait de sa voiture et arrêté.
‘Sans regret’
Selon le juge, l’homme n’a montré aucun remords pour ce qui s’est passé. Il a même nié la plupart des accusations, même en écoutant des fragments audio lors de l’audience. Vous pouvez entendre à quel point la victime a réagi en panique.
Le juge tient compte du fait que l’homme est mentalement retardé et ne peut pas suffisamment se contrôler dans des situations stressantes. C’était le cas ce jour-là du mois d’août. C’est également en sa faveur qu’il n’a pas de casier judiciaire, qu’il a mis la relation avec son ex derrière lui et que sa vie est désormais sur la bonne voie.
En plus des travaux d’intérêt général, l’homme a été condamné à 45 jours de prison, mais il les a déjà purgés. Le juge a également décidé que l’homme devait renoncer à son permis de conduire pendant six mois s’il commettait un autre délit dans les deux années suivantes. Il doit également lui verser 1 500 euros de dédommagement.
La poursuite a donné lieu à un long embouteillage :