Coupé en coin, combien tu économises sur ton salaire d’ici la fin de l’année


Une exonération partielle de cotisations salariales de 1,2 % peut s’appliquer à chaque salarié pour le second semestre 2022 au total à partir d’un minimum de 50 euros pour un salaire égal à 10 mille euros à un maximum de 127 euros pour un salaire égal à 35 mille euros. Cela signifie une allocation mensuelle moyenne pour chaque travailleur de 13 euros : un peu plus de 7 euros nets par mois pour la tranche salariale la plus basse et plus de 18 euros nets pour le salaire le plus élevé.

Ce sont les premières projections qui traduisent en chiffres concrets l’intervention gouvernementale contenue dans le décret Aid bis, approuvé le 4 août en Conseil des ministres, qui augmente la décote de contribution initiale de 0 à 2 % pour le second semestre 2022, 8 % en vigueur du 1er janvier 2022 jusqu’à la fin de l’année. D’après le tableau ci-dessous, on comprend que l’avantage n’est pas particulièrement significatif pour les salaires les plus bas. En effet, dans la fourchette comprise entre 10 mille euros et 20 mille euros bruts (correspondant à un salaire mensuel moyen de 1 150 euros bruts), l’allocation mensuelle nette est comprise entre 7 euros et 12 euros. Cela signifie que dans la période couverte par la loi, soit entre juillet et décembre 2022, ces tranches salariales obtiendront un avantage net global compris entre 50 € et 85 €.

Plus d’avantages pour des salaires proches de 30 mille euros

Le plus grand avantage est obtenu avec un salaire annuel brut proche de 30 000 euros avec une économie nette sur la période de 127,64 euros (18,23 euros par mois). A quelques centièmes de différence se trouve la prestation mensuelle nette pour les travailleurs ayant un salaire annuel brut de 35 000 euros qui obtient une prestation mensuelle de 18,20 euros et sur la période égale à 127,37. Autrement dit, la décote de 1,2 % sur les cotisations des travailleurs vaut moins que la prime nette de 200 euros qui a été versée aux travailleurs au cours du mois de juillet. Des salaires allant jusqu’à 32 500 € suivent, qui ont une prestation mensuelle de 16,90 € et un total de 118,27 €.

Que prévoit le conflit de contribution

Sur le fond, la décote de cotisations prévue par l’article 19 du projet de décret d’aides bis relatif à « l’exonération partielle des cotisations sociales à la charge des salariés » prévoit que « pour les périodes de paie du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2022, y compris le treizième ou les régularisations assimilées versées au cours des périodes de paie précitées, l’exonération de la quote-part de cotisations sociales pour l’invalidité, la vieillesse et les survivants à la charge du travailleur visée à l’article 1er, alinéa 121, de la loi du 30 Décembre 2021, non. 234, augmenté de 1,2% pour cent ». L’article cité fait référence aux relations de travail – à l’exclusion des relations de travail domestiques -, avec un salaire imposable, paramétré sur une base mensuelle pendant treize mois dans la limite du montant mensuel de 2.692 euros (augmenté, pour la compétence du mois de décembre de la taux de treizième). Pas de problème sur le front des retraites, puisque le projet de loi établit qu’en considération du caractère exceptionnel de la mesure, le taux de calcul des prestations de retraite reste inchangé.

Ministre Franco : opération à 1,2 milliard

L’opération, selon ce qu’avait prévu le ministre de l’Economie, Daniele Franco lors d’une conférence de presse, a un coût de 1,2 milliard d’euros. Un chiffre jugé insuffisant par les syndicats qui ont trouvé un soutien politique auprès de la ministre du Travail, Andrea Orlando, qui a demandé plus de ressources, lors de la conversion du décret en loi, recourant également à une taxation plus élevée des surprofits pour les entreprises énergétiques, un hypothèse qui pour le moment semble irréaliste étant donné que le gouvernement se concentre sur le recouvrement du montant impayé de la taxe qui, avec le taux actuel, à 25%, n’a collecté qu’un dixième de ce qui était prévu, comme l’anticipe ce journal. De plus, lors de la conversion en loi en septembre, un examen éclair est attendu pour le décret.



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