Coupe du monde, Settebello battu par l’Espagne. Maintenant, au deuxième tour, il y a l’Australie

Azzurri a battu 12-14, pas de qualification directe pour les quarts de finale. Demain le challenge qui peut encore nous faire entrer dans le top 8

par notre correspondant Stefano Arcobelli

26 juin
– BUDAPEST

Pas de quarts de finale directs (comme les Setterosa), mais les huitièmes de finale : la défaite face à l’Espagne, dominée en finale mondiale 2019 à Gwangju coûte aux Settebello di Campagna un effort supplémentaire, voire la marche supplémentaire, une titularisation supplémentaire face à l’Australie. Un Settebello combatif ne suffit pas pour battre l’Espagne, médaille d’argent olympique, et aller directement en quart de finale. Après la situation angoissante du match non joué contre le Canada en raison de trop nombreux cas de Covid, les Azzurri se rendent face aux Espagnols 14-12 à Sopron, au terme d’un match convenu.

LE MATCH

Beaucoup de regrets pour Settebello devant 10-6 en seconde période et 12-10 après les trois quarts du match. En dernière mi-temps le retour de l’Espagne, grâce à quelques erreurs de trop notamment dans la contre-attaque de l’Italie, qui rééquilibre le score avec Granados et Tahull ; puis passe avec deux autres buts de Granados lui-même. Les bleus ont battu de plein fouet, après avoir joué à égalité contre une équipe plus expérimentée qui a moins changé que les bleus depuis les Jeux de Tokyo, et avec la conscience qu’ils peuvent encore beaucoup grandir pendant le tournoi des championnats du monde. L’équipe nationale d’Alessandro Campagna, championne du monde en titre, en huitièmes de finale programmé à Budapest demain à 17 affrontera l’Australie qui a terminé troisième du groupe D.

CAMPAGNE PARLER

Dit l’entraîneur Campagna. « Dommage pour la passe vide en quatrième mi-temps : certaines situations ont été mal gérées. On a joué un match de très haut niveau, face à une équipe qui est mieux équipée que nous en ce moment. Je suis satisfait car par moments on a exprimé un jeu rapide et propre, faisant souffrir l’Espagne. Nous avons amplement de marge de croissance « . Andrea Fondelli commente : « C’était notre premier vrai match dans ce championnat du monde. Dommage car nous avons fait trois excellents temps, puis nous avons commis un peu trop de fautes, manquant de lucidité dans certaines situations. Mais on sort de l’eau avec la conscience d’être une grande équipe, avec un caractère énorme. Tout le monde va devoir nous craindre maintenant. »



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