Deux sets sans histoire avec le Canada puis un troisième set effrayant lors des débuts à Ljubljana avec Lavia et Michieletto comme protagonistes. Lundi à 21h15 c’est au tour de la Turquie

par notre correspondant Gian Luca Pasini

27 août
– LUBIANA (Slovénie)

Italie-Canada (25-13, 25-18, 39-37)

L’Italie débute cette Coupe du Monde numéro 20 par un succès et la débute par une nette victoire sur le Canada comme l’exige la formule qu’après les 3 premières courses il y aura toutes élimination directe. Fefé De Giorgi ne change pas la composition. Il commence avec Giannelli comme directeur, Romanò en face, Michieletto et Lavia spikers, Galassi et Russo central et Balaso libre. Le Canada laisse Marr sur le banc (qui évoluait à Monza depuis cet été dans notre championnat) et les Azzurri démarrent immédiatement avec le gaz ouvert comme Michieletto l’avait suggéré la veille. De 5 à 5, ils cassent le retard et marquent immédiatement un break de 5 points, initialement concilié par les services de Yuri Romanò. L’équipe nord-américaine ne réagit pas non plus car les marteaux italiens ne laissent rien au hasard. La concentration dans la maison bleue reste élevée et le premier set s’en va sans à-coups. La musique ne change pas dans la deuxième fraction: l’Italie qui avait battu le Canada également dans le groupe de la Ligue des Nations, de surcroît à Ottawa, ne lâche rien et continue d’appuyer sur l’accélérateur, gardant le mur haut pour empêcher Loeppky et ses coéquipiers de refaire -entrer dans le match. Ça commence par un 4-1, alors que Giannelli distribue bien le jeu entre tous ses coéquipiers. Lavia est positive en soirée et Galassi aussi : les Azzurri défendent le break même si le Canada tente de forcer le service pour mettre en difficulté la réception des Azzurri. Rien à faire. A la fin, Marr entre aussi mais l’Italie a le match en main, attaquant avec près de 60% et en deux sets il a déjà encaissé 11 contres. Les sourires fleurissent aussi sur le banc. L’Italie des gentils ne manque de rien.

Réaction

La réaction du Canada en troisième partie car l’entrée de Marr a un peu ébranlé le milieu. La réception bleue se dégrade, le cri des supporters italiens monte (quelques centaines dans les tribunes), mais l’Italie peine beaucoup, perd en sécurité et risque de rallonger dangereusement le match. Dans le point infini au point final, les Azzurri ferment au douzième ballon de match. Il manque désormais deux victoires aux Azzurri. Lundi soir à 21h15 il y aura la Turquie, mercredi ferme le groupe avec la Chine qu’ils ont affronté ce matin et n’ont pas impressionné (victoire de Lagumdzija et associés 3-0 sur l’équipe chinoise).



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