Coupe du monde, les acteurs de l’environnement : des dons pour la pollution générée

L’idée du Danois Pedersen : des dons à des entités actives dans des initiatives écologiques au prorata du C02 émis pour les transferts vers l’épreuve du championnat du monde

par notre correspondant Filippo Maria Ricci

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– Madrid

Les joueuses de football dans la lutte contre le changement climatique. Il y en a actuellement 44, mais l’initiative vient de démarrer et on espère qu’elle attirera et impliquera beaucoup plus de joueuses sur le point de participer à la Coupe du monde féminine prévue du 20 juillet au 20 août entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

La conscience

Des nations lointaines, avec les équipes participantes contraintes à des vols longs et polluants. De là est née l’idée de Sofie Junge Pedersen, l’internationale danoise qui vient de passer de la Juventus à l’Inter et qui s’est longtemps impliquée dans les questions sociales et environnementales. Pedersen a voulu faire quelque chose pour sensibiliser ses collègues à la question des émissions de CO2 liées aux transferts des 32 équipes en route vers la Coupe du monde et elle s’est appuyée sur deux institutions très sensibles dans ce domaine comme Common Goal et Football for Future, lancement de la première grande campagne de sensibilisation lancée par le monde du football dans le domaine de l’environnement.

le calcul

Concrètement, les acteurs qui adhèrent à l’initiative peuvent choisir de faire un don soit au WWF en Australie ou en Nouvelle-Zélande, soit à l’organisation DanChurchAid engagée dans un projet de reforestation en Ouganda. Les dons sont calculés sur la base de la quantité de CO2 émise par les différents acteurs participant à la Coupe du Monde : les calculs indiquent que chaque passager produit des émissions égales à 285 grammes de CO2 pour chaque kilomètre parcouru. Le gouvernement américain a estimé le coût « social » des vols aériens à 51 dollars la tonne, et les dons des footballeuses sont basés sur ces chiffres.

le message de la ligne

Parmi les promoteurs de l’initiative lancée par Pedersen, il y a aussi la bleue Elena Linari, l’une des deux filles de l’équipe nationale italienne participant au projet, en espérant que d’autres se joindront dans les prochains jours : « Le fait que le lancement et mener cette idée être footballeur est une source d’inspiration pour moi – a déclaré le défenseur central de la Roma -. Comme tous mes collègues, je me concentre à essayer de donner le meilleur de moi-même à la Coupe du monde, mais je veux aussi reconnaître et souligner que le football a un impact sur la planète, et surtout, je veux faire quelque chose de concret dans ce domaine. C’est pourquoi je veux partager avec les gens la pensée que même une « petite » aide est importante pour la sauvegarde de notre planète. Ensemble nous pouvons changer le monde. »

le plus grand défi

Et Sofia Junge Pedersen : « Je veux tout faire pour que mon expérience dans ce Championnat du monde apporte quelque chose de positif dans la sphère environnementale. Le changement climatique est le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée et je veux faire partie de la solution. Comme il n’existe actuellement aucune option durable pour le transport aérien en tant qu’acteurs, nous voulons donner l’exemple et faire un pas tangible dans la bonne direction.







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