La République tchèque saisit froidement les opportunités
Pour le Finlandais, le match a été une rencontre spéciale avec son compatriote Kari Jalonen. Le nouvel entraîneur de l’équipe nationale tchèque était autrefois l’entraîneur du club de Söderholm à Helsinki et plus tard une sorte de mentor. « Ce n’est rien de personnel pour nous deux », a assuré Söderholm. Et pourtant, le joueur de 44 ans aurait adoré gâcher les débuts en tournoi de son ancien professeur.
Mais les Tchèques, renforcés de neuf professionnels de la LNH, ont également utilisé froidement la deuxième majorité. Roman Cervenka a complété une belle combinaison pour porter le score à 2-0 (11e) alors que l’attaquant de Düsseldorf Daniel Fischbuch était dans la surface de réparation. Les Allemands avaient auparavant eu le moins de pénalités de toutes les équipes du tournoi et se sont donc rarement mis dans le pétrin en étant en infériorité numérique.
L’équipe DEB rate chance après chance
Même au milieu du premier tiers, rien n’indiquait que l’équipe allemande pouvait améliorer le record précédent de seulement quatre victoires en 31 matchs de Coupe du monde contre la sélection tchèque. La revanche de la fin amère d’il y a trois ans à 1-5 en quart de finale de la Coupe du monde à Bratislava était encore loin.
Les protégés de Söderholm n’ont eu l’occasion de marquer qu’en fin de première période, l’attaquant Lukas Reichel de la deuxième ligue professionnelle nord-américaine AHL a frappé le poteau (19e). Mais les Tchèques ne permettraient pas cela. Tactiquement bien ajusté par l’entraîneur Jalonen, l’ancienne superpuissance du hockey sur glace a resserré l’équipe allemande par phases dans son propre tiers. La première majorité en milieu de deuxième partie de match a également échoué pour la sélection DEB.
L’Allemagne avec trop de respect
Au lieu de cela, la pénalité suivante et le coup suivant au cou ont suivi. Le défenseur vétéran Korbinian Holzer a dû partir, David Krejci a marqué pour porter le score à 3-0 (33e). Le fait que l’attaquant de l’ours polaire Marcel Noebels ait de nouveau échoué peu de temps après au poste correspondait à la journée utilisée des Allemands. « Nous avions trop de respect », a admis la jeune star de la LNH Seider avant le dernier tiers.